Hans Veit zu Toerring-JettenbachHans Veit de Toerring-Jettenbach
(de) Hans Veit zu Toerring-Jettenbach Le comte en 1898. Titre Chef de la maison de Toerring –
Hans Veit Maximilian Kaspar comte zu Toerring-Jettenbach, né le à Augsbourg en Bavière et mort le à Munich en Allemagne, est un homme politique bavarois. FamilleHans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le fils du comte Clemens Maria zu Toerring-Jettenbach (1826-1891) et de son épouse Franziska, née comtesse von Paumgarten (1834-1894). Il se marie le à Munich avec la duchesse Sophie en Bavière, sœur aînée de la future reine des Belges Élisabeth. Il est donc le beau-frère du roi Albert Ier. Hans Veit et Sophie ont trois enfants[1] :
BiographieAction politique et socialeHans Veit III zu Toerring-Jettenbach est le porte-parole de l'opposition à la Chambre des conseils impériaux de Bavière, considérée comme libérale, tandis que Hans Veit avait la réputation d'être un démocrate. Il promeut une politique sociale concrète, comme un programme contre la pénurie de logements à Munich, appelant à des conventions collectives dans l'agriculture et la sylviculture. En tant qu'employeur, il introduit une assurance chômage exemplaire pour ses employés, raison pour laquelle il a été surnommé le Comte Rouge. Hans Veit réside au château de Seefeld. En 1897, Gabriel von Seidl planifie l'orangerie avec des arcades du château de Seefeld. Après 1916, il fait améliorer la vallée de l'Aubach. Entre Widdersberger Weiher et Pilsensee, il a créé seize étangs à poissons, dont six sont encore utilisés pour la pêche aujourd'hui. Première Guerre mondialeEn , le roi des belges Albert Ier est pessimiste quant à l'issue du conflit. Il reçoit, à La Panne, la tante de la reine Élisabeth, Adelgonde, comtesse de Bardi, qui propose au souverain de prendre contact avec son beau-frère Hans-Veit. Ce dernier offre de rencontrer en Suisse un émissaire du roi. Émile Waxweiler, conseiller du roi des Belges, est choisi et aide le roi à rédiger une lettre qui doit être remise au comte Toerring. Dans cette missive, la volonté de neutralité belge et de maintien de l'intégrité du territoire sont habilement exprimés. Plusieurs rencontres ont lieu entre Waxweiler et Toerring en automne 1915 et au début de l'année 1916, mais les conditions allemandes étaient draconiennes aux yeux du roi Albert, qui entretemps avait pris d'autres initiatives, modifiant les données du problème[2]. Au printemps 1918, Toerring-Jettenbach contacte le gouvernement belge par l'intermédiaire de l'envoyé belge à Berne Fernand Peltzer. En août 1918, il fut informé par le secrétaire d'État Paul von Hintze que les négociations avec le gouvernement belge étaient sans substance[3]. Dernières annéesSous la République de Weimar, le port des titres nobles existants était autorisé dans le cadre du nom propre. En septembre 1921, après la démission de Gustav von Kahr, le Parti populaire bavarois lui offre la fonction de Premier ministre de Bavière, fonction qu'il refuse[4]. Le , Hans Veit zu Toerring-Jettenbach meurt à Munich, à l'âge de 57 ans. Il est inhumé dans la sépulture familiale du château de Winhöring[5]. Références
Voir aussiLiens externes
Bibliographie
Information related to Hans Veit zu Toerring-Jettenbach |