Happy CaldwellHappy Caldwell
Happy Caldwell ( - ) est un saxophoniste ténor et clarinettiste de jazz américain. Le cornettiste Rex Stewart voyait en lui « une influence sans précédent sur le saxophone ténor » et Coleman Hawkins a souligné qu'il « jouait comme un fou »[1]. BiographieAlbert Caldwell est né à Chicago dans l'Illinois aux États-Unis le , et est mort le à New York[2]. Son surnom « Happy » date de l'époque où il étudiait la pharmacie[3]. FormationCaldwell commence à jouer de la clarinette à l'âge de 16 ans, dans la Eighth Illinois Regimental Band et, peu après, dans un orchestre de l'armée[3]. Son cousin, le clarinettiste et saxophoniste Buster Bailey lui donne quelques leçons après qu'il a quitté l'armée[3]. CarrièreHappy Caldwell commence à jouer professionnellement avec l'orchestre de Bernie Young au début des années 1920 à Chicago, où il enregistre pour la première fois en 1923[1],[3]. À cette époque, il commence également à jouer du saxophone ténor[3]. Au milieu des années 1920, il joue avec les Jazz Hounds de Mamie Smith, les Syncopaters de Bobby Brown, Elmer Snowden, Billy Fowler, Thomas Morris, Willie Gant et Cliff Jackson[1],[3]. En 1929, il apparaît sur le disque Knockin' A Jug de Louis Armstrong avec les Rhythmmakers de Jack Bland[1],[3]. Dans les années 1930, Caldwell joue avec Vernon Andrade, Tiny Bradshaw et Louis Metcalf, et dirige au milieu de la décennie son propre groupe, les Happy Pals[3]. En 1939, d'après Kenny Clarke, Caldwell dirige un petit groupe dans une arrière salle du fameux nightclub Minton à New York, puis il s'installe à Philadelphie où il met en veilleuse la direction du groupe pour jouer avec Eugene Slappy & His Swingsters et Charlie Gaines[1],[3]. Il revient à New York et monte un nouvel ensemble dans les années 1940, continuant à travailler pendant plusieurs décennies dans des clubs comme Small's Paradise (1950-1953) et le Rockland Palace[1],[3]. Il joue ensuite avec le chanteur de blues Jimmy Rushing, et apparaît dans les années 1970 dans des tournées internationales[3]. Accueil critiquePour Gunther Schuller, Happy Caldwell était un soliste inégal mais il pouvait à l'occasion produire de solides solos dans le grand style de Coleman Hawkins[4]. Un de ses meilleurs solos se trouve, pour Schuller, sur le Sheik of Araby[4]. Références
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