Le toponyme de la municipalité rappelle le général britanniqueHenry Havelock (1795-1857) qui combattit durant la guerre de Crimée (1854-1855) et qui s'est illustré en Inde lors de la révolte des Cipayes (1857). Le canton d'Havelock est proclamé en 1858 et la municipalité est constituée en 1863. Les catholiques d'Havelock, peu nombreux depuis toujours, peuvent assister à la messe à la paroisse de Saint-Romain d'Hemmingford[3].
Géographie
De forme plutôt irrégulière la municipalité est situé sur la frontière canado-américaine. La rivière aux Anglais en traverse le nord-est en coulant vers le nord-ouest[4]. La Covey Hill constitue une avancée des monts Adirondacks[5]. Les pentes de la Covey Hill sont recouvertes de till formant des blocs rocheux et sablonneux, peu propices à la culture[6].
En 2021, la population de Havelock s'élevait à 756 habitants. Elle connaît une hausse de 16 personnes ( 2.2 %), entre 2016 et 2021. La densité brute de la population est de 8,5 habitants/km2 pour l'ensemble de la municipalité.
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
Urbanisme
Le canton est traversé par les routes 202 et 203. C'est à l'intersection de ces deux routes que se trouve le village d'Havelock. En plus du village, la population se regroupe dans les deux hameaux de Russeltown Flats[12] et de Covey Hill[13]. Le premier est nommé d'après l'un des fils du seigneur de Beauharnois. Le second se trouve au pied de la Covey Hill à l'intersection du chemin du même nom avec la route 203.
Personnalités liées
John Gomery, ancien juge, y a habité pendant 30 ans, jusqu'à son décès[14],[15].
↑(en-CA) Carolyn Irel, « The late justice John Gomery’s 140-acre Havelock farm is ready for new custodians », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )