Le nom Herbe de la Trinité ou Herbe à la Trinité[1] désigne plusieurs espèces de plantes à fleurs utilisées en médecine traditionnelle et en herboristerie.
Histoire
La plante est citée pour la première fois dans le Tractatus de herbis, un herbier médiéval de la fin du XIIIe siècle, sous le nom de Trinitas. Aucun texte médical de l'Antiquité ou du Moyen-Âge n'en parle avant cette date. Elle est décrite en ces termes[2] :
« Trinitas unitas idem est. Herba est similis asarum, et habet tres folie in uno filo. Nascitur locis mundis et obscuris et humorosis, et proprie in castanetis[Note 1]. »
« Trinité ou unité, c'est tout ung, et est une herbe qui ressemble asara bacara[Note 2], et a en chascune feulle trois feulles. Elle croist en lieux nés, obscurs, comme en bochés ou chastenés. »
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Notes et références
Notes
↑« C'est une même unité en trois parties. L'herbe est semblable à l'asarum, et elle a trois feuilles sur un seul fil [pétiole ?]. Elle naît dans les endroits obscurs et humides du monde, et particulièrement dans les châtaigneraies. »
↑L'asarum, traduit en français comme asara bacara, est généralement identifié comme étant l'Asaret d'Europe[4].
↑(it) Pseudo-Bartholomaeus Mini de Senis et Iolanda Ventura (éditrice), Tractatus de herbis : Ms London, British Library, Egerton 747, Florence, SISMEL edizioni del Galluzzo, , 914 p. (ISBN978-88-8450-356-5, lire en ligne), p. 788-789.
↑(it) Jules Camus, L'Opera salernitana « Circa instans » : ed il testo primitivo del « Grant Herbier en francoys » secondo due codici del secolo XV, conservati nella regia biblioteca estense, Modène, , 151 p. (lire en ligne), p. 127.
↑Eugène Rolland, Flore populaire ou histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore, t. IX, Paris, Maisonneuve et Larose, (lire en ligne), p. 216.