Nommé secrétaire national du PSC lors du IIe congrès, organisé en suivant, il est promu secrétaire à la Politique parlementaire à l'issue du IIIe congrès, réuni en [3].
Dans la perspective des élections parlementaires du , Obiols remonte Higini Clotas en septième position sur la liste de Barcelone[6]. Après le scrutin, il est promu porte-parole du groupe socialiste, toujours dans l'opposition[7]. Il est reconduit après les élections parlementaires du , au cours desquelles il occupait la sixième place de la liste de la circonscription de Barcelone[8].
Obiols ayant renoncé à postuler une fois de plus à la présidence de la Généralité, son nom est évoqué en comme possible remplaçant, aux côtés de l'ancien vice-président du gouvernement espagnol Narcís Serra, du ministre des Travaux publics Josep Borrell, du maire de Barcelone Pasqual Maragall et du maire de Gérone Joaquim Nadal. Les trois premiers étant finalement écartés, l'appareil du PSC penche majoritairement en faveur de Nadal selon un sondage interne réalisé par le président du parti Joan Reventós[9]. Il remonte en cinquième position sur la liste que mène le maire de Gérone dans la circonscription de Barcelone pour les élections parlementaires anticipées du suivant[10]. Il est reconduit dans ses fonctions de porte-parole et devient en président de la commission de suivi de l'Union européenne et des Actions extérieures[11].
Vice-président du Parlement de Catalogne
À la suite des élections parlementaires du , le nouveau chef de file socialiste, Pasqual Maragall, choisit Joaquim Nadal comme porte-parole parlementaire, Higini Clotas étant présenté comme un possible candidat à la présidence du Parlement[12]. Finalement, il est proposé pour le poste de vice-président qui revient au PSC, la candidature à la présidence se trouvant confiée à Josep Maria Vallès(es). Avec la candidate au secrétariat Montserrat Tura, ils sont également chargés de proposer une réforme du règlement de l'assemblée[13].
Le , Higini Clotas est désigné à 52 ans premier vice-président du Parlement par 67 voix favorables, tandis que la candidate du Parti populaire Dolors Montserrat obtient le poste de deuxième vice-présidente avec 65 suffrages, Convergence et Union (CiU) ayant volontairement fait s'abstenir trois députés pour garantir aux socialistes la première vice-présidence[14]. Il est reconduit après les élections parlementaires du , obtenant alors 77 voix grâce au soutien du PP, d'ICV-EUiA et de la moitié des députés d'ERC[15]. Il entame un troisième mandat après les élections parlementaires anticipées du [16].
Fin de carrière
À la suite des élections parlementaires du , Lluís Corominas prend la suite d'Higini Clotas à la première vice-présidence du fait d'un accord entre CiU et le PP, mais Convergence et Union assure le maintien de Clotas au bureau en lui permettant d'accéder aux fonctions de second vice-président[17].
Lors d'une réunion de la commission exécutive nationale le , le premier secrétaire du PSC Pere Navarro annonce un important jeu de chaises musicales : Clotas prendra la présidence de la commission des Affaires institutionnelles, cédant ses fonctions de vice-président à Joaquim Nadal, lui-même remplacé à la présidence du groupe parlementaire par Xavier Sabaté, proche de Navarro[18]. Higini Clotas, qui reste alors le seul député à siéger sans interruption depuis les premières élections en , annonce dès le lendemain en réunion du groupe parlementaire qu'il a l'intention de renoncer à son mandat à la fin du mois en cours, regrettant le manque de tact dont a fait preuve la direction du parti en décidant de son changement d'affectation[19].
Nadal renonce le à le remplacer, lui réaffirmant son amitié indéfectible et exprimant son malaise quant à son remplacement[20]. Pourtant, Clotas démissionne effectivement trois jours plus tard, mais n'est pas remplacé puisque le Parlement est dissous le . Il ne se représente pas aux élections anticipées qui suivent en et achève ainsi sa carrière politique.
↑(es) Luis Mauri, « Joaquim Nadal, alcalde de Girona, candidato socialista a la presidencia de la Generalitat », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Enric Company, « Los socialistas creen incompatible que Nadal sea alcalde y portavoz », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Enric Company, « Maragall quiere consensuar con Pujol el nombramiento del director de la CCRTV », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Enric Company, « Rigol iniciará el lunes los contactos para encargar la formación de gobierno », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Francesc Valls, « ERC obtiene la presidencia del Parlament y CiU la menor representación de su historia », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Miquel Noguer, « El tripartito se impone en el Parlamento y nombra presidente a Ernest Benach », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Àngels Piñols, « El PSC pugna por entrar en el juego de pactos CiU-PP », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Pere Ríos, « El PSC se renueva con retraso », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) Pere Ríos, « Higini Clotas deja su escaño », El País, (lire en ligne, consulté le ).
↑(es) « Nadal renuncia a sustituir a Clotas en la vicepresidencia segunda del Parlament », El País, (lire en ligne, consulté le ).