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Hiyori Kon(今 日和?), née en août 1997, est une lutteuse de sumo amateur japonaise, connue pour plaider en faveur de l'égalité des droits des femmes en matière de compétition professionnelle au Japon. Elle a été incluse dans la liste de la BBC des 100 femmes inspirantes et influentes du monde entier pour 2019.
Biographie
Née en août 1997 à Ajigasawa, Aomori[1], Kon commence à lutter à l'âge de six ans, inspirée par l'intérêt de ses frères et sœurs, et commence à concourir et à gagner contre des garçons[2]. Lorsqu'elle arrive à l'université, elle étudie la théorie du genre à l'université Ritsumeikan, et devient la troisième femme à rejoindre son club de sumo[2]. Kon pense que le sumo n’est pas seulement un sport, mais une forme d’expression[2].
Le Japon est le seul pays au monde où le sumo est pratiqué professionnellement, régi par l'association japonaise de sumo. Selon les anciennes croyances shinto et bouddhistes du sumo, les femmes ne sont pas autorisées à entrer ou à toucher le ring de lutte (dohyō) car elles sont considérées comme « impures »[2],[3]. La JSA suit cette tradition qui a été fermement maintenue à travers les siècles, estimant que ce serait un déshonneur pour tous ses ancêtres de la changer[4]. En 2018, deux femmes ont des ennuis avec un arbitre pour être entrées sur le ring pour prodiguer les premiers soins à un homme qui s'était effondré lors d'un match. Un responsable de la JSA désapprouve par la suite les actions de l'arbitre car il s'agit d'une situation d'urgence vitale[5].
Il existe plusieurs compétitions de sumo amateur au Japon et dans le monde où les femmes participent. Kon remporte la division poids lourd des Championnats du monde juniors féminins de sumo en 2014 et 2015[1]. Elle participe également aux Championnats du monde de sumo 2018 et 2019, où elle remporte la médaille d'argent à chaque fois[6]. Little Miss Sumo est un court documentaire Netflix réalisé par Matt Kay en 2019 portant sur Hiyori Kon, le film la suit jusqu'au championnat 2018[7]. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, Kon rejoint l'équipe de sumo sponsorisée par Aisin Seiki en tant que première femme membre[6],[8]. En 2022, Kon remporte une médaille d'argent aux Jeux mondiaux dans la division féminine « openweight ».
↑ abc et d(en-US) « 'Little Miss Sumo' wrestles with sexism in Japan's ancient sport », The Japan Times, (lire en ligne, consulté le )
↑(en-US) « Banning women from the sumo ring: centuries-old tradition, straight-up sexism or something more complex? », The Japan Times, (lire en ligne, consulté le )