Houssik (c'est-à-dire Hésychius), Husik ou Yusik Ier Parthev ( « le Parthe » ; en arménienՀուսիկ Ա Պարթև) est catholicos d'Arménie de 341/342 à 348. Il est révéré en tant que saint.
Un certain relâchement se produit par rapport à l'austérité religieuse ayant prévalu sous son père, que Houssik, attaché au premier concile de Nicée, prend comme un encouragement au vice et un retour au paganisme[7]. Le reprochant au roi Tigrane VII, il lui interdit l'entrée d'une église un jour de fête en 348 ; le roi le fait arrêter et bastonner jusqu'à la mort, tout comme il fait étrangler le chorévêque syrien Daniel (parfois présenté comme le successeur de Houssik[5]) qui a osé protester[7].
Ses fils, jugés « indignes du sacerdoce » selon Fauste de Byzance[8], « furent tous deux foudroyés au même endroit » selon Moïse de Khorène[9]. Plus probablement, ils refusent tous les deux la succession catholicossale[7] et sont assassinés lors d'un banquet[10]. Pharen d'Achtichat, un parent, lui succède alors sur le trône catholicossal[11].
↑Les prénoms Tiridate et Tiran, tous les deux des noms théophores associés avec le dieu solaire Tir Hélios, étant quasi synonymes, il y a eu confusion entre les deux. Ainsi faut-il interpréter Fauste de Byzance, livre III, chapitre 5 concernant le mariage de Houssik avec « une fille de Tiran fils de Chosroès » comme faisant référence à Tiridate IV et non pas comme le contexte le suggère à Tiran-Tigrane VII, frère des deux belles-filles de Houssik. Autrement il faudrait supposer que les deux fils de ce dernier eussent épousé leurs propres grand-tantes. Toumanoff 1990, p. 86 et 243.
(en) Nina Garsoïan, « The Aršakuni Dynasty (A.D. 12-[180?]-428) », dans Richard G. Hovannisian (dir.), Armenian People from Ancient to Modern Times, vol. I : The Dynastic Periods: From Antiquity to the Fourteenth Century, New York, Palgrave Macmillan, (1re éd. 1997) (ISBN978-1-4039-6421-2), p. 63-94.
Mourad Hasrat‘yan, « Affinités architecturales arméno-byzantines au haut Moyen Âge : l'exemple des basiliques mononefs », dans Nina Garsoïan (dir.), L'Arménie et Byzance : histoire et culture, Paris, Publications de la Sorbonne, (ISBN9782859443009), p. 113-118.