Ika Peyron Asp le 1er juillet 1845 à Timrå, Västernorrland[1],[2], enfant adoptive du marchand Anton Asp et de sa femme Gustava Sofia[1],[2]. Son père souhaitait qu'elle fasse des études pour avoir un métier et devienne médecin et lui donne une excellente éducation[1] mais elle se concentre très tôt sur la musique. À l'âge de quatre ans elle se montre douée au piano où elle joue les mélodies qu'elle avait retenues[1]. Elle fait ses études de pianiste à Stockholm et étudie avec Louise Engström (piano), Ivar Hallström(en), Johan van Boom(sv), Emil Sjögren et Anton Andersen (orgue)[1],[2]. Après avoir obtenu son diplôme elle étudie grâce à une bourse quelques années à Londres[1]. Elle tente de composer mais elle abandonne car cela est jugé inapproprié pour elle en raison de son sexe.
En 1865 elle épouse le marchand et député Ludvig Peyron[1],[2] et consacre la décennie suivante à élever ses fils[1].
À la fin des années 1870, ses fils ayant grandi et l'attitude envers les compositrices ayant changé, plusieurs femmes émergent comme des compositeurs à succès, dont Peyron ou Agathe Backer Grondahl, Louise Héritte-Viardot ou Cécile Chaminade[1]. Elle se consacre alors entièrement à la composition. Elle prend des cours de contrepoint avec le chef d'orchestre Joseph Dente et d'harmonie et de composition avec Emil Sjögren[1],[2]. Théorie et pratique allaient de pair et plusieurs des œuvres d'Ika Peyron sont nées sous les yeux de ces professeurs[1]. Elle orchestre, dirige et donne des concerts de ses œuvres dans les chapelles des théâtres ainsi qu'à l'association culturelle suédoise pour les femmes Nya Idun(sv)[1]. Parmi ses œuvres les plus célèbres de son vivant figurent principalement ses compositions pour piano et chant solo.
Elle a composé environ quarante œuvres dont beaucoup ont été publiées par les principaux éditeurs de Stockholm, Oslo et Copenhague : principalement des chansons et des pièces chorales, ainsi que de la musique pour piano mais également un quatuor à cordes en trois mouvements qui a disparu, de la musique de chambre pour violon ou violoncelle avec piano et des œuvres pour orgue dont une pièce pour la combinaison inhabituelle orgue et piano, In der Dämmerung[1],[3]. Elle a orchestré plusieurs de ses chansons.
Musique de chambre
Humoresk, pièce mélodique fantastique en sol mineur pour quatuor à cordes
Kvartett i tre satser our quatuor à cordes (1897)
Tre smärre stycken (för den studerande ungdomen) pour violon et piano
Tidsfördrif
Paraden
Småprat (rompance)
Två karaktärsstycken pour violon et piano, op. 19 (1888)
Romance
Humoresk
Canon och mellansats pour violin et piano (1897)
En drömbild pour violin et piano (1897)
Réverie pour violoncelle et piano (1897)
Piano
Bagatelle (1889)
Canzonetta, pièce accidentelle pour piano (1886)
Gavotte et chansonnette. Deux Morceaux pour piano (1888)
Gavotte, op. 1 (1884) [également arrangé pour orchestre à vent]
Chansonnette
Humoresk, fantaisie mélodique [également arrangé pour quatuor à cordes]
I det fria, suite pour piano
Stillhet
Eko i bergen
Dans i det fria
Böljeslag
Springlek
Kompositioner pour piano (1913) [les no 1 et 3 sont également arrangés pour orchestre à vent]
I ungdomstiden
Sånger utan ord
Festligt intåg, marche
Meditation (1889)
Nattskyar, nocturne pour piano, op. 10. (1886)
Polka-caprice (1892?)
Polka élégante [également arrangé pour orchestre à vent]
Tonernas lif fpour ténor ou soprano, violon et piano obligatoires sur un texte de Herman Sätherberg
Två rosenblad sur un texte d'Emil von Qvanten
Tvänne dikter af Emil von Qvanten pour voix et piano, op. 12 (1886)
Rikedom
Två rosenblad
Tvänne sånger pour voix et pianoforte, op. 13 (1886)
Blomman sur un texte de Malmström
Aftonbön sur un texte d'Emil von Quanten
Åter pour voix et piano sur un texte d'Oscar Levertin (1895)
Œuvres chorale
Aurora pour soprano, alto, ténor, chœur mixte et piano sur un texte de Oscar Fredrik (1895?)
Aurora pour chœur mixte (1897)
Det våras pour chœur mixte (1897)
Herr Lager och Skön Fager pour chœur de femmes (1897)
Högt lofvad vare du som jord och himmel gjort pour chœur mixte a cappella (1900)
Jubilate pour chœur mixte (1897)
Kantat vid kvinnornas utställning i Köpenhamn pour chœur de femmes (1897)
Konfirmationshymn (för en son) pour chœur mixte (1897)
Lobgesang pour chœur mixte
Lofsång efter David pour chœur mixte à quatre voix a cappella, op. 14, texte édité par Johan Olof Wallin(sv) (1888)
Morgonstjernan pour mezzo-soprano ou ténor, chœur mixte et orgue sur un texte de Ernst Bergman (1892)
Sång till Nya Idun pour chœur de femmes (1897)
Två manskvartetter (1897)
Utdrag ur Davids 86 psalm, Extrait du psaume 86 de David pour chœur de femmes à quatre voix avec solo de soprano et piano ou orgue, op. (1889 ou antérieur)
Notes et références
(sv) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en suédois intitulé « Ika Peyron » (voir la liste des auteurs).