Il est obtenu par addition de chlorure de rubidium (dissous dans l'eau) et d'acide iodique (dissous dans l'eau) qui précipitent sous forme d'iodate de rubidium (avec la présence d'acide chlorhydrique et de deux molécules d'eau[pas clair]). Il peut être irritant car c'est un oxydant (Rb+ (métal) et IO3− (oxydant)).
Histoire et utilisation
Ce composé a été étudié par N.W Alcock en 1972[3].
Il est utilisé en analyse non-linéaire de doublage de fréquence (Génération de Seconde Harmonique ou GSH) sur poudre de quartz (λ= 0,71069 Å). Sa stabilité thermique au-delà de 400 °C lui permet en effet de résister à l'intensité des lasers.
↑(en) N. W. Alcock, « The crystal structure of α-rubidium iodate », Acta Crystallographica Section B Structural Crystallography and Crystal Chemistry, vol. 28, no 9, , p. 2783–2788 (ISSN0567-7408, DOI10.1107/s0567740872006934, lire en ligne, consulté le )