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Iodure de mercure(I)

Iodure de mercure(I)
Image illustrative de l’article Iodure de mercure(I)
Modèle compact de l'iodure de mercure(I) cristallin
Identification
Nom UICPA Diiodure de dimercure
Synonymes

Iodure de mercure(I)
Iodure mercureux
Mercure rouge

No CAS 15385-57-6
No ECHA 100.035.811
No CE 239-409-6
PubChem 27243
SMILES
InChI
Apparence Cristaux opaques jaune foncé
Propriétés chimiques
Formule Hg2I2Hg2I2
Masse molaire[1] 654,99 ± 0,04 g/mol
Hg 61,25 %, I 38,75 %,
Susceptibilité magnétique molaire −41,5·10−6 cm3/mol
Propriétés physiques
Solubilité Ks = 5,2.10-29[2]
Masse volumique 7,7 g.cm-3
Thermochimie
S0solide 241,47 J K−1 mol−1
ΔfH0solide −119,09 kJ mol−1
Précautions
SGH
SGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H300, H310, H330, H373, H410, P260, P273, P280, P284 et P301+P310
Transport
-
   1638   
Composés apparentés
Autres anions Bromure de mercure(I)
Chlorure de mercure(I)
Fluorure de mercure(I)
Autres composés

Iodure de mercure(II)


Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

L'iodure de mercure(I) est un composé chimique de mercure et d'iode de formule chimique Hg2I2. Il est photosensible et se décompose facilement en mercure et en HgI2.

Synthèse

L'iodure de mercure(I) peut être préparé en faisant réagir directement du mercure et de l'iode.

Structure

A l'instar d'autres composés de Hg(I) (mercureux) qui contiennent des unités linéaires X-Hg-Hg-X, Hg2I2 contient des unités linéaires IHg2I avec une longueur de liaison Hg-Hg de 272 pm (la longueur Hg-Hg dans le métal est de 300 pm) et une longueur de liaison Hg-I de 268 pm[3]. La coordinence globale de chaque atome Hg est octaédrique car en plus des deux voisins les plus proches, il y a quatre autres atomes I à 351 pm[3]. Le composé est souvent formulé comme Hg22+ 2I[4].

Utilisations historiques

L'iodure de mercure(I) était couramment utilisé comme médicament au 19e siècle, parfois sous le nom contemporain de protoiodure de mercure. Il a été utilisé pour traiter un large éventail de conditions, allant de l'acné aux maladies rénales et en particulier, il était un traitement de choix contre la syphilis. Il était disponible en vente libre dans n'importe quelle pharmacie du monde, la forme la plus courante étant une concoction de protoiodure, de réglisse, de glycérine et de guimauve.

Pris par voie orale et à faibles doses, le protoiodure provoque une salivation excessive, une haleine fétide, des gencives spongieuses et saignantes et des dents douloureuses. Une utilisation excessive use ou un surdosage provoque une faiblesse physique, la perte des dents, l'hémolyse (destruction des globules rouges) du sang et une nécrose des os et des tissus du corps. Les premiers signes d'une overdose ou d'une utilisation excessive sont des tremblements musculaires, une chorée, et une ataxie locomotrice. De violents vomissements sanglants et des diarrhées se produisent également.

Le protoiodure est interdit en tant que médicament, même s'il a continué à être utilisé comme remède de charlatan jusqu'au début du 20e siècle.

Voir aussi

Articles connexes

Références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. (en) John Rumble, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press, , 99e éd. (ISBN 978-1138561632), p. 5–189
  3. a et b Wells A.F. (1984) Structural Inorganic Chemistry 5th edition Oxford Science Publications (ISBN 0-19-855370-6)
  4. (en) F. Albert Cotton, Geoffrey Wilkinson, Carlos A. Murillo et Manfred Bochmann, Advanced Inorganic Chemistry, New York, Wiley-Interscience, , 6e éd. (ISBN 0-471-19957-5)
Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

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