Jean-François Barbier
Jean-François-Thérèse Barbier, né le à Strasbourg et mort dans la même ville le , est un général français du Premier Empire et un peintre. BiographieIl entre au service le , comme sous-lieutenant au régiment des hussards Chamborant, devenu plus tard le 2e de l'arme. Il est nommé lieutenant en 1785 et fait avec distinction les campagnes de la Révolution de 1792 et 1793 à l'armée du Nord avec le grade de capitaine le . Sa bouillante valeur sur le champ de bataille lui vaut un avancement des plus rapides. Nommé chef d'escadron le , il passe colonel le . Chef de brigade la même année, il est destitué par le représentant du peuple Duquesnoy et traduit devant le tribunal criminel de l'armée du Nord, mais acquitté et réintégré dans son emploi par le représentant Laurent le . I peint des gouaches renommées lorsqu’il est lieutenant en premier à Chamborant (1793) et plus tard comme colonel (1803), donnant des détails très précis sur l’équipement des hussards de son époque[1]. Il fait toutes les campagnes de la Révolution de 1794, 1795 et 1796 aux armées du Rhin, du Nord, de Sambre-et-Meuse et du Hanovre et son courage ne se dément jamais. Il combat vaillamment en Allemagne en 1797, se fait remarquer dans l'armée du Rhin de 1798 à 1800. En 1802, il est employé dans l'armée de Hanovre sous les ordres de Bernadotte. Ses bons services sont récompensés le par la croix de la Légion d'honneur, et le suivant il est fait officier de l'ordre. Il s'illustre sous les yeux de l'Empereur à Austerlitz, où il est atteint au cou par un biscaïen, le , ce qui lui vaut sa nomination au grade de commandeur de la Légion d'honneur le . Il fait ensuite la campagne de Prusse en 1806 et peu de jours avant Iéna, il est promu général de brigade le pour être pourvu du commandement d'une place de seconde ligne. Créé baron de l'Empire en 1808, il reçoit une dotation sur le département de Trasimène, mais, en raison de son âge et de ses fatigues, il est désormais employé au commandement des places. Admis au traitement de non-activité le , d'ailleurs mal vu par la Restauration française car suspecté de bonapartisme[2], il est retraité par ordonnance du . Il se retire dans sa chère ville de Strasbourg où il vit entouré de l'estime publique et meurt le à son domicile du 5 rue de la Nuée-Bleue de Strasbourg[3]. Il était propriétaire jusqu'en 1822 du château d’Oberkirch, à Molsheim (Bas-Rhin), dont il hérita par sa femme sous le Premier Empire[4]. Carrière militaire
Décorations, titres et distinctions
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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