Après avoir travaillé comme directrice du marketing d'une entreprise de coffrets cadeaux[8], elle travaille à temps partiel comme chef de projet à l'hôpital Daler[9].
Mariée en 2020, elle met au monde une fille en [5],[10]. Elle habite à Bulle[1].
Parcours politique
Entrée en politique
Son premier engagement commence avant sa majorité, lorsqu'avec d’autres jeunes de son village, elle combat la fusion de La Tour-de-Trême avec Bulle[9]. En 2007, elle rejoint les jeunes libéraux-radicaux de son canton, qu'elle préside trois ans plus tard[11].
En 2012, elle est élue conseillère générale (législatif) de Bulle[12], et accède à la vice-présidence des jeunes libéraux-radicaux suisses, poste qu'elle garde jusqu'en 2016.
Aux élections communales de 2016, elle est choisie au conseil communal de sa ville, et prend en charge le département des sports & espaces publics. Elle est également élue au Grand Conseil fribourgeois[13], dans lequel elle siège à la commission de la politique extérieure[12]. Elle est candidate aux fédérales de 2011 sur une liste jeunes, puis responsable de campagne en 2015[réf. souhaitée].
Conseil des États
Elle se présente au Conseil des États en 2019 et obtient 19 534 voix au premier tour, ce qui la place 3e[14]. Son parti la lance alors pour le second tour[15],[16],[17], menaçant le duo Levrat/Vonlanthen[17]. Le , jour de l'élection, le système informatique chargé du vote du canton de Fribourg tombe en panne, décalant la publication des résultats[18]. Johanna Gapany est finalement élue conseillère aux États avec 31 129 suffrages, soit 138 de plus que le sortant Beat Vonlanthen[19],[20]. Elle devient ainsi la plus jeune conseillère aux États du pays et la première femme à représenter le canton de Fribourg à la Chambre haute du Parlement[21],[22]. Elle est réélue au second tour le 12 novembre 2023, arrivant en seconde position lors des deux tours de scrutin (27 989 voix contre 27 280 à son concurrent UDCPierre-André Page au premier, 30 538 voix contre 29 624 à sa concurrente socialiste Alizée Rey au second)[23].
Le , elle est élue par l'assemblée des délégués du PLR à l'un des quatre postes de vice-président du parti, sous la nouvelle présidence de Thierry Burkart[25].
Positionnement politique
Elle défend une vision libérale classique, ainsi qu'un féminisme de droite[26].
↑Yan Pauchard, « Johanna Gapany: ‹ Je ne me suis jamais laissé le choix de faire dans la demi-mesure › », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑Laure Lugon, « Au PLR, la jeunesse conquérante au rythme du cador », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bYan Pauchard, « Johanna Gapany, la jeune femme qui électrise l’élection à Fribourg », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
↑ATS, « Fédérales 2019: attente très longue à Fribourg suite au problème technique », ArcInfo, (lire en ligne, consulté le ).
↑Mathieu Henderson et Jessica Vial, « À Fribourg, la PLR Johanna Gapany ravit le siège du PDC Beat Vonlanthen », RTS Info, (lire en ligne, consulté le ).