Josep Maria Casas i de MullerJosep Maria Casas i de Muller
Josep Maria Casas i de Muller (Tarragone, 1890 - Barcelone, 1975) est un écrivain et poète espagnol, également chercheur en mathématiques. BiographieIl commence sa scolarité à Tarragone puis à Barcelone et ensuite dans un internat des Jésuites à Tudela (Navarre). Son secondaire se déroule à Barcelone, au collège de Saint Ignace (ca), régi par les jésuites de Sarrià. Licencié en chimie (1912), il a enseigné la chimie et les mathématiques à l'Institut-Escola de Sabadell durant la guerre civile. Il collabore à Bella Terra, publie des recueils de poèmes dramatiques et participe assidûment aux Jeux Florals de Barcelone (parmi beaucoup d'autres) : il remporte la Viola d'or i d'argent (ca) en 1927 pour l'œuvre Poème de Mars et la Flor Natural (ca) en 1929 pour Ode dionisíaca, entre autres prix[1]. Casas de Muller se meut du catholicisme militant. Catalaniste convaincu, son œuvre littéraire appartient au Noucentisme. Pendant sa production d'après-guerre, il s'oriente fortement vers la recherche, et en 1956 il obtient le prix Torres Quevedo pour son travail mathématique de grande qualité pédagogique Geometría hiperbólica ne euclídea. En 1963 et 1970, il est lauréat du prix Fastenrath (ca). L'un de ses principaux apports à la recherche mathématique est son travail sur le théorème de Fermat[Lequel ?] dans Anotaciones al Teorema de Fermat, sur lequel il a travaillé toute sa vie. Legs de l'auteurLe musée d'art moderne de Tarragone (ca) possède une vitrine consacrée à l'auteur, où sont regroupés tous ses prix obtenus aux Jocs Florals, quelques photographies familiales et des exemplaires de ses livres. La ville de Tarragone a consacré à Josep Maria Casas de Muller le nom d'une avenue et un monolithe avec une strophe de son poème Oda a Tarragona, dans un parc au centre de la ville. Le legs de Josep Maria Casas de Muller, comportant son œuvre littéraire, scientifique et de recherche, et des objets personnels, se trouve déposé depuis 1993 à l'Institut d'Estudis Tarraconenses Ramon Berenguer IV. Œuvres
Commentaire de l'auteur sur sa première œuvre publiée, le Livre de Vers[2] :
Autres œuvresVariées, autant en catalan qu'en espagnol (pendant l'époque franquiste), de nombreuses œuvres sont inédites. La liste suivante en indique un certain nombre, à titre indicatif mais non exhaustif. Son œuvre comporte des poèmes (recueils Andrómeda, Sonetos en tu loue, Santiago), des romans (Carmen, Camins, Ha mort un número), des contes (A la nena anomenada Montserrat, petita amiga...), des essais (La matèria finita, Introducción a la lectura de "La ben plantada", El origen del Universo y del hombre, Evolución cósmica, La filosofia i la moda (La philosophie et la mode), El origen del hombre (L'origine de l'homme), Univers-Humanitat-Déu (Univers-Humanité-Dieu), un scénario cinématographique (El rei encubierto), des pièces de théâtre (Tragedia en los riscos, El ermitaño y la princesa (L'ermite et la princesse), des essais (La ciudad sin noche, prix Pare Miquel d'Esplugues 1958 ; Les set estrelles (Les sept étoiles), finaliste du prix Joan Yxart 1967 ; Cuestiones selectas de dogma, moral y vida social). Dans sa jeunesse, Casas de Muller signe quelques-uns de ses travaux sous le pseudonyme de « Maxver », comme par exemple pour La espada de fuego, sur le thème de la création et l'évolution de l'espèce humaine. En 1988, l'Institut d'Estudis Tarraconenses Ramon Berenguer IV (Tarragone) édite une anthologie de l'auteur sous le titre L'obra poètica de Josep M. Casas de Muller, par Francesc Roig i Queralt. L'œuvre est un recueil des meilleurs poèmes de l'auteur regroupés en trois tomes accompagnés d'une étude étendue et détaillée de la vie et l'œuvre de l'auteur. Poèmes présentés aux Jeux Floraux
Prix obtenus aux autres Jeux Florals
Notes et références(ca) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en catalan intitulé « Josep Maria Casas i de Muller » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
Information related to Josep Maria Casas i de Muller |