Kheïra Es-sebsadjiyyaKheïra Benzohra
Kheïra Es-sebsadjiyya (en arabe خيرة السبساجية), de son vrai nom Kheïra Benzohra, est une poétesse et chanteuse algérienne, spécialisée dans le répertorie des medahates. Elle est née à Mostaganem, et morte à Oran 1940. BiographieKheïra Benzohra est née à Mostaganem, elle s'installe ensuite à Oran dans le quartier de Mdina Jdida[1]. Elle devient le chantre attitré de la fille d'une famille oranaise fortunée, celle du colonel Bendaoud[2]. Avec ses improvisations sur le prophète de l'islam et les saints de la région, le genre medahate connait un succès considérable à Oran au début du XXe siècle. Elle a chanté les poèmes d'Abdelkader Bentobdji et de Sidi Lakhdar Ben Khlouf[3]. Elle est considérée comme la dernière madaha digne représentante de ce genre musical ayant chanté les textes en louange aux saints patrons des villes d’Oran, de Mostaganem et de Mascara[4], ainsi que la mort et des sujets équivalents[3]. Elle est également l'auteure de plusieurs madih dont le plus célèbre poème est celui de : Sallou Nbi Oua Shabou Âchra, repris depuis et à nos jours par certains chanteurs, dont Cheb Khaled et cela sans jamais citer le nom de l'auteure. Elle décède en 1940 à Oran[5]. Exemple de texteExemple d'une pièce de Kheïra Es-sebsadiyya en l'honneur du saint patron d'Oran, Sidi El Houari, qui deviendra l'un des chants principaux du répertoire des medahates[2] :
ou bien[3] :
Notes et références
AnnexesArticles connexesBibliographie
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