Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Save, le Cédat, le Rémoulin, le ruisseau de la soubire, le ruisseau de Noailles, le ruisseau des Crabères, le ruisseau du Gay et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Isle-Jourdain est une commune urbaine qui compte 9 499 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de L'Isle-Jourdain et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Lislois ou Lisloises.
La devise de la ville Hospes Atque Fidelis (« Accueillante et fidèle »).
La superficie de la commune est de 7 048 hectares ce qui en fait la quatrième plus grande superficie du département ; son altitude varie de 136 à 304mètres[3].
Les sols de L'Isle-Jourdain autour de la Save sont de type terrefort. Le relief constitue le début des premiers coteaux du Gers et la commune, d'une altitude moyenne de 150 mètres, culmine à 304 mètres près de Rudelle à l'est de son territoire[1].
L'Isle-Jourdain se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[4].
Hydrographie
La Save traverse L'Isle-Jourdain en son milieu du sud-ouest vers le nord-est.
De nombreux petits affluents de la Save traversent également la commune.
Les principaux, de l'amont vers l'aval, sont :
Ruisseau des Boubées (rd) ;
Ruisseau du Gay (rg) ;
Ruisseau de l'Hesteil (rd) ;
Ruisseau de Noailles (rg) ;
Ruisseau des Trouilles (rd), qui délimite une partie de la frontière avec la commune de Ségoufielle.
Enfin, au nord-ouest immédiat du centre urbain, se trouve le Grand lac de L'Isle-Jourdain.
Lac de L'Isle-Jourdain.
La Save à l'Isle Jourdain.
Réseaux hydrographique et routier de l'L'Isle-Jourdain.
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 699 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Statistiques 1991-2020 et records L'ISLE-JOURDAIN (32) - alt. : 162 m, lat : 43°36'27"N, lon : 1°05'16"E Records établis sur la période du 01-01-1967 au 31-12-2021
Source : « Fiche 32160001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[10] : le « complexe de zones humides du Gachat » (77 ha)[11], et les « prairies humides du ruisseau de Noailles » (21 ha)[12].
Urbanisme
Typologie
Au , L'Isle-Jourdain est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de L'Isle-Jourdain[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,9 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), forêts (1,5 %), prairies (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), eaux continentales[Note 4] (0,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Save. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[16]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1993, 1995, 1999, 2000, 2003, 2009, 2014 et 2018[17],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 066 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 066 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993, 1998, 2000, 2003, 2008, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].
Le seigneur de l'Isle étant parti aux croisades en Palestine, il y aurait baptisé son fils dans le Jourdain en lui donnant le nom du fleuve (Jordan en occitan). La ville ressemblant à une île au milieu des marais devient ainsi L'Isle de Jourdain, ou L'Isle en Jourdain qui a donné le nom à la ville[21].
Une autre source connue des vieilles familles locales à travers la transmission orale (reprise par l'historien F.J. Bourdeau dans son Manuel de géographie historique, ancienne Gascogne et Béarn) donne comme origine Insula Ictium : insula, quartier ou hameau et ictium, coup porté avec force (mais peut venir également de ictius, poisson : signe de reconnaissance des premiers chrétiens).
À l'origine, le gué sur la Save au lieu-dit Pont Perrin aurait vu l'éclosion d'une halte sur la route de Bordeaux à Toulouse, tronçon de la voie romaine d'Aginuum à Tolosa (ancienne voie gauloise, via décrite dans le Burdigalensis en 333), alors que les autres zones de peuplement de l'Isle d'aujourd'hui se situaient sur le plateau, emplacement du Castrum de la collégiale actuelle.
Les coteaux bordant la route de Ségoufielle, plantés de vignes vendangées après la première gelée (bucconiatis, vitis, Gaffiot), d'où l'origine du nom Boucconne[22], ainsi que d'autres hameaux, notamment sur le haut de la vallée de l'Esteil, le long de l'actuelle voie rapide, constituaient alors une insula. Les fouilles de La Gravette (lieu-dit sur le flanc sud des coteaux) ont mis au jour une nécropolewisigothe entourée de plus de 600 tombes dont il ne fut pas possible de reconnaître tous les emplacements[23].
La Saume (Poustetos) de 1274-1275, écrite en caractères gothiques, reprend les droits et devoirs des habitants de l'Isle. Elle confirmerait l'origine du nom de l'Isle puisque dans le texte est citée l'insula jordanis par son abréviation isla jordanis. Il est à noter qu'y figure comme rédacteur un certain Vital Cayrel dont les descendants (Jean à Monfort et Michel à Endoufielle) habitent toujours les environs immédiats de la ville.
En occitangascon, elle est nommée L'Isla de Baish (l'île d'en bas) par opposition à L'Isla de haut (l'île d'en haut) et à L'Isle-en-Dodon, commune située plus en amont sur la Save. L'Isle-Jourdain est une cité de Gascogne, où la plupart des lieux-dits sont explicables par la langue, par exemple Embladé, Embetpéou, le Nougaret, Mesplet, Larroudé. Nombre d'entre eux sont construits sur le modèle En + Nom, où En est une particule honorifique signifiant "Monsieur"[24] ; c'est le cas notamment dans la forme "L'Isle En Jourdain" (L'Isla En Jordan).
L'Isle-Jourdain est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Admise dans l'arrondissement de Lombès (actuellement Lombez) en 1801, elle intègre celui d'Auch en 1926[25].
La croix clêchée, vidée, pommetée de la ville est intitulée "Croix de l'Isle Jourdain". Elle aurait été adoptée en blasonnement par le comte de l'Isle lors de sa croisade en compagnie du comte de Toulouse dont il fut vassal. Les comtes prirent la place forte de Tripoli, au Nord du Liban actuel, où ils adoptèrent la croix clêchée, vidée, pommetée pour bannière à leur retour. Cette croix étant un symbole chrétien d'Orient, avec les douze pointes représentant les douze apôtres de Jésus.
C'est cette croix de l'Isle Jourdain qui fut nommée par la suite "croix du Languedoc", puis "croix occitane" par les mouvements occitans. La ville est à ce titre surnommée la "Mère de l'Occitanie"[26].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt-neuf[27],[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2022, la commune comptait 9 499 habitants[Note 5], en évolution de +8,82 % par rapport à 2016 (Gers : +1,04 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Il existe une section bilingue français - occitan depuis 2013 dans les écoles. L'occitan est également présent au lycée depuis 1968 et au collège depuis 1999.
Enseignement privé sous contrat d'association avec l'État
les soirées festives Escota e Minja le premier week-end de juillet : concerts, gastronomie sur la place de la mairie, promotion de la culture occitane
un carnaval gascon est organisé tous les ans. Au programme : jeux gascons et crémation de Monsieur Carnaval, un pantin en bois et en paille. Lous coussous « jugent » dans « lou mercat » les nouveaux arrivants et nouveaux mariés avec comme sentence pour l'homme de monter sur l'âne et pour la femme de toucher la queue de l'animal (afin Madame d'avoir des enfants, forts beaux, paillards et juteux orgueils de notre race). Autrefois l'homme était chargé de chaînes l'épouse suivait son homme jusqu'au « jugé » suivant, lous coussous chantant les chansons traditionnelles.
Le comité de la Croix-Rouge française a été fondé en 1977.
Sports
L'Isle-Jourdain est une ville qui possède un grand spot de wake-board où s'est déroulé une étape de la coupe du monde. (Tom Snare y a tourné un de ses clips).
Sports aquatiques : lac de 24 hectares, base de loisirs[47], piscine municipale, natation (splach natation -club de natation estivale-), club de pêche et de wakeboard au lac
Autres : club d'Athlétisme[50] (Tracks Athlé), club de triathlon, club de golf (Golf Las Martines), club de gymnastique (Clochette L'isloise), club de Ski (Les amis de la montagne), club de tir à l'arc (La flèche Gasconne), club d'aéromodélisme radiocommandé avion / hélico/ planeur (Aéromodélisme l'islois).
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 3 868 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 8 857 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 290 €[I 6] (20 820 € dans le département[I 7]). 54 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (43,9 % dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 5 503 personnes, parmi lesquelles on compte 80,8 % d'actifs (74,3 % ayant un emploi et 6,6 % de chômeurs) et 19,2 % d'inactifs[Note 8],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 3 969 emplois en 2018, contre 3 527 en 2013 et 3 171 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 129, soit un indicateur de concentration d'emploi de 96,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,2 %[I 12].
Sur ces 4 129 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 396 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 83,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
978 établissements[Note 9] sont implantés à l'Isle-Jourdain au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 15].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
978
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
51
5,2 %
(12,3 %)
Construction
107
10,9 %
(14,6 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
261
26,7 %
(27,7 %)
Information et communication
20
2 %
(1,8 %)
Activités financières et d'assurance
52
5,3 %
(3,5 %)
Activités immobilières
46
4,7 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
187
19,1 %
(14,4 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
167
17,1 %
(12,3 %)
Autres activités de services
87
8,9 %
(8,3 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,7 % du nombre total d'établissements de la commune (261 sur les 978 entreprises implantées à l'L'Isle-Jourdain), contre 27,7 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
A2C Air Cost Control, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel électrique (48 546 k€)
SN Trading, commerce de gros (commerce interentreprises) d'autres produits intermédiaires (34 161 k€)
Ecocert France, analyses, essais et inspections techniques (26 512 k€)
Ecocert Greenlife, analyses, essais et inspections techniques (10 434 k€)
Ecocert, analyses, essais et inspections techniques (8 993 k€)
Secteur primaire
L'Isle-Jourdain est traditionnellement une bourgade agricole dont le commerce de grains est réputé au XIXe siècle[1], (maïs, blé...) ont encore une place importante mais tendent à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque étant dans son aire urbaine.
L'Isle-Jourdain accueille le siège de la société Écocert, organisme de certification en agriculture biologique et autres référentiels écologiques. Près de 250 personnes travaillent sur ce site. Le siège social d'Abrisud se trouve aussi à l'Isle-Jourdain.
Agriculture
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 154 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 116 en 2000 puis à 100 en 2010[54] et enfin à 94 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 6 691 ha en 1988 à 6 396 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 68 ha[54].
Secteur secondaire
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Secteur tertiaire
De nombreux petits commerces restent en activité à L'Isle-Jourdain, entre autres des restaurants. En entreprise implantée
et susceptible de recruter, on trouve notamment : Crusta d'Oc (import agro-alimentaire), Abrisud[56](matériel de loisir), Thalassoline[57] (voyagiste spécialisé), Air cost control (matériel aéronautique), Le Comptoir électrique gersois (matériel électrique et éclairage), la Casa Venezia, Beauty Success.
Château de Panat[64], de style Renaissance espagnole, édifié en 1880 par Joseph Samuel Léopold de Brunet, marquis de Panat (Toulouse, 1851 - L’Isle-Jourdain, 1913), et dont l'architecte est son beau-père, Edmond Salles[65].
Joseph Barthélemy (1874-1945) : juriste, éditorialiste, académicien, homme politique, député du Gers, conseiller général du Gers, maire de l'Isle-Jourdain, ministre de la Justice sous le régime de Vichy ;
Siouxsie Sioux (1957-) : dite Susan Janet Ballion, chanteuse du groupe britannique Siouxsie and the Banshees (1976 - 1992) a habité l'Isle-Jourdain de le fin des années 90 au milieu des années 2000.
Écartelé : au premier et au quatrième contre-écartelé au I et au IV d'argent au lion de gueules et au II et au III de gueules au léopard lionné d'or, au deuxième et au troisième de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[66].
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
↑ ab et cGeorges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑François Legrand, L'Isle-Jourdain, p. 265-271, dans Congrès archéologique de France. 128e session. Gascogne. 1970, Société française d'archéologie, Paris, 1970.
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. I : Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460 p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085)