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Employé effacé et peintre amateur, marié à une femme qui le déteste, Maurice Legrand tombe éperdument amoureux de Lulu, qu'il rencontre à Montmartre. Celle-ci est sous la protection de Dédé, un petit souteneur dont elle est le gagne-pain. Celui-ci la pousse à avoir une relation avec Legrand, qui en vient à l'entretenir. Dédé, toujours en manque d'argent commence à vendre les toiles de Legrand, faisant croire qu'elles sont peintes par Lulu. Cette dernière va abuser de la crédulité de Legrand et le pousser au meurtre.
Musique : Sois bonne ô ma belle inconnue, chanson d'Eugénie Buffet ; Sérénade d'Enrico Toselli ; Malbrough s'en va-t'en guerre, chanté par Michel Simon
« Je voulais faire La Chienne pour des tas de raisons : j'adore, j'aime beaucoup, je suis assez passionné par les femmes que l'on rencontre dans les rues de Paris… Il se trouve que dans le roman de La Fouchardière la fille est une prostituée. Mon dieu c'est un métier comme un autre… Une autre raison me poussait très fort : mon admiration pour Michel Simon. C'est un très grand acteur et je pensais que La Chienne lui permettrait d'atteindre certains sommets. Il les a atteints. »
— Jean Renoir, Propos enregistrés pour la télévision, « Jean Renoir, entretiens et propos », numéro spécial des Cahiers du Cinéma, 1979
L'actrice principale, Janie Marèse, préférée à la compagne d'alors du cinéaste (Catherine Hessling) meurt quelques jours après la fin des prises de vues dans un accident automobile, le véhicule étant conduit par Georges Flamant, également acteur principal dans le film[1].
↑Thomas Rabeyron, « Une analyse du processus créateur chez Jean Renoir : la quête de l'unité par le Réel et le groupe », Revue de psychothérapie Psychanalytique de Groupes, no 66, , p. 67-80 (lire en ligne)
Claude Gauteur, Jean Renoir. La double méprise : 1925-1939, Les Editeurs Français Réunis, Paris, 1980, (ISBN9782201015366)
Jean-Louis Leutrat, « Sois bonne, ô ma belle inconnue… (sur ritournelle et galop dans La Chienne) », Cinémas, vol. 3, no 1, , p. 19-24 (lire en ligne)