Ignacio de la Torre y Mier a tout pour réussir : il vient d'être nommé député et sa fiancée, Amada, est la fille du président du Mexique, Porfirio Díaz. Mais en réalité il cache son homosexualité. Après avoir épousé Amada, il tombe amoureux d'Evaristo Rivas, qu'il présente à sa confrérie homosexuelle qui organise des fêtes et des orgies.
Fiche technique
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Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[2]
Production
Tournage
La maison de l'architecte Antonio Rivas Mercado dans le quartier de Guerrero, à Mexico.
Le tournage a lieu à Guadalajara et à Mexico, en novembre 2019[3]. La maison d'Antonio Rivas Mercado, dans le quartier de Guerrero à Mexico, a servi de décors pour en faire un manoir d'Ignacio de la Torre, ainsi que d'autres endroits reconnus dans le film : le Museo Nacional de Arte et le bar La Ópera[4].
Musique
La musique du film est composée par Carlo Ayhllón et Andrea Balency, dont la bande originale est publiée par El Estudio en 2020[5].
Liste de pistes
Atmósfera 1, Andrea Balency-Béarn (0:53)
Minueto Op. Póstumo, Carlo Ayhllón (4:06)
Ave María, Carla Mariana Fernández de la Cruz (2:05)
Obertura, Andrea Balency-Béarn (2:10)
Primera Cita, Andrea Balency-Béarn (1:54)
Iniciación, Andrea Balency-Béarn (2:28)
Carmen "Habanera" (A cappella), Carla Mariana Fernández de la Cruz (1:32)
Vals "Bluette", Fernando Ayhllón (2:26)
Leitmotiv "El Baile de los 41", Andrea Balency-Béarn (1:32)
Carmen "Habanera", Carlo Ayhllón & Morgana Love (2:56)
The Arrival Of The Queen Of Sheba, Jesús López Moreno (0:46)
Amor "Cuarto Verde", Andrea Balency-Béarn (3:18)
Feminidad, Carlo Ayhllón & Andrea Balency-Béarn (2:50)
Le , il est distribué par la plateforme Netflix à travers le monde.
Critiques
Thomas Desroches, sur Allociné, déclare que le film « reconstitue un événement passionnant et encore méconnu ». « Avec ses costumes grandioses et sa photographie soignée, Le Bal des 41 s'inscrit dans la grande tradition des œuvres historiques, mais c'est son histoire qui retient l'attention. Elle est peut-être même plus forte que le film lui-même »[7].
Joseph Boinay de Télérama souligne que « David Pablos dépeint avec élégance, et sans pathos, une société qui tente d'échapper à la dictature », et parvient à s'éloigner du cinéma illustratif pour se rapprocher du cinéma d'auteurs comme Stanley Kubrick ou Sofia Coppola[8].
↑Joseph Boinay, « Le Bal des 41, sur Netflix : triste et belle valse gay sous le ciel sombre du Mexique », Télérama, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
Julien Lecot, « Le tabou LGBT en Amérique latine : David Pablos : « Il y a toujours une homophobie ambiante au Mexique » », Libération, (lire en ligne).