Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas est un recueil de biographies d'anarchistesfrancs-maçons et/ou de francs-maçons libertaires écrit par Léo Campion[1],[2],[3]. Pour l'auteur, « Si les Maçons anarchistes sont une infime minorité, la vocation libertaire de la Maçonnerie est indéniable »[4].
Histoire
Léo Campion a d'abord réservé cet ouvrage à une diffusion strictement interne à la franc-maçonnerie. Il fut édité, une première fois en 1969, sous le titre Les Anarchistes dans la franc-maçonnerie ou les Maillons libertaires de la chaîne d'union[5] à l'initiative de René Bianco aux éditions Culture et Liberté}[6],[7],[8],[9].
En 1978, revu et considérablement remanié[10], il fut édité, cette fois à l'intention de tous les publics, sous le titre actuel Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas aux Éditions Goutal-Darly (Montrouge)[11],[12].
En 1996, une synthèse de ces deux versions[13] fut éditée par la Maison de la solidarité et de la fraternité d'Évry et les Éditions Alternative libertaire[14], rééditée une première fois en 2002, puis en 2004, sous la forme d'une brochure afin de lui donner une plus large diffusion[15]. En 2012, les Éditions Alternative libertaire mettent en ligne le texte dans sa version intégrale de 2002 et 2004[16].
Argument
Selon l'auteur : « Pour les anarchistes, comme pour les francs-maçons, le dénominateur commun est l'homme. Anarchisme et maçonnerie sont basés tous deux sur une morale du comportement de l'homme. Tous deux prétendent à l'universalité. Tous deux associent, complémentairement et harmonieusement, l'individu au social. »[17]
Dans l'ouvrage, il étudie cette double appartenance au travers des biographies de :
Christophe Bitaud, L'unique et l'Initié : Franc-Maçonnerie et Anarchie, Theolib, 2014, (ISBN978-2365000758), notice.
Notes et références
↑Paul Vandevijvere, Dictionnaire des compositeurs francs-maçons, Primento, 2015, page 61.
↑Emmanuel Pierrat, Les Francs-maçons et le pouvoir, Edi8, 2017, note 85, page 119.
↑Francis Baudoux, La mémoire est un délire de reconstruction : Explorations maçonniques, EME éditions, 2015, page 43.
↑Luis P. Martin, Les francs-maçons dans la cité, Presses universitaires de Renne, 2015, page 275 et note 17, page 297.
↑« Ces "maillons libertaires de la Chaîne d'Union" dont parlait autrefois le chansonnier franc-maçon Léo Campion », Jean Moreau, Les Francs-Maçons : idées reçues sur les francs-maçons, Le Cavalier Bleu Editions, 2015, page 62.
↑Roland Biard, Histoire du mouvement anarchiste en France 1945-1975, Editions Galilée, 1976, page 283.
↑BNF : « Texte remanié de "Les Anarchistes dans la F.M. ou les Maillons libertaires de la chaîne d'union", du même auteur » (BNF34618277).
↑Nicolas Inghels, Histoire du mouvement anarchiste en Belgique francophone de 1945 à aujourd'hui, revue Dissidences, 3 novembre 2011, bibliographie.
↑Emmanuel Thiébot, Les francs-maçons, Larousse, 2009, page 123.
↑Emmanuel Thiébot, Qui sont les Francs-maçons ?, Place des éditeurs, 2015, page 122.
↑Paola Salerni, Anarchie, Langue, Société. « L'Etna chez soi » de Villiers de l'Isle-Adam, Presses de l'université de Paris-Sorbonne, Paris, 2008, page 327.