Liste des joueurs de l'Olympique de MarseilleJoueurs de
l'Olympique de Marseille Un échauffement d'avant-match de joueurs en mai 2018.
Joueurs professionnels notables
Statut des joueurs
Cette liste des joueurs de l'Olympique de Marseille regroupe l'ensemble des footballeurs ayant effectué au moins un match officiel avec l'équipe première de l'Olympique de Marseille[1],[2]. Il s'agit d'une liste alphabétique indiquant :
Liste des joueurs: Ligue des Champions : Championnat de France : Coupe de France : Coupe de la Ligue Dernière mise à jour : le .
Compétitions internationalesCertains de ces joueurs ont disputé des compétitions internationales avec leurs équipes nationales respectives. Douze des vingt-et-une éditions de la Coupe du monde ont vu des Olympiens y participer dont toutes les éditions depuis 1990 soit huit épreuves consécutives[4]. Sept éditions de l'Euro sur quinze ont été jouées par des Marseillais dont cinq consécutives depuis l'Euro 2000[5]. Sur les trente-et-une éditions de la Coupe d'Afrique des nations, quatorze sont disputées par des joueurs de l'OM dont onze consécutives depuis la CAN 1998[6]. Des Marseillais ont également pris part à la Copa América, la Coupe d'Asie des nations, la phase finale de la Ligue des nations de l'UEFA ainsi qu'à la Coupe des confédérations et l'épreuve de football aux Jeux olympiques. Coupe du monde
Championnat d'Europe de football
Coupe d'Afrique des nationsCopa América
Coupe d'Asie
Ligue des nations de l'UEFA
Coupe des confédérations
Compétitions internationales de jeunesCoupe du monde
Championnat d'Europe
Coupe d'Afrique des nations
Épreuve de football aux Jeux olympiques
Joueurs emblématiquesL'entre-deux-guerres et les années 1940L'entre-deux-guerres est la première période à voir des stars à l'OM. Jean Boyer est considéré comme la première vedette du club[19]. Il devient le premier international français de l'OM[B 1] à la suite d'un match France-Norvège en [20] et il participe au tournoi olympique de football avec l'équipe de France à l'occasion des Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris[11]. Il gagne les trois Coupes de France 1924, 1926 et 1927, il est sacré champion de France en 1929[19] et il est le quatrième meilleur buteur de l'histoire du club au terme de la saison 2013-2014 avec 170 réalisations. Le portier brésilien Jaguaré évolue à l'OM de 1936 à 1939. Surnommé « El Jaguar », il est quelqu'un de fantasque et qui peut être considéré comme un Olympien mythique, au-delà d'être emblématique. Il est connu pour avoir la particularité de proposer des challenges en cours de match aux attaquants adverses, à savoir s'ils arriveraient ou non à lui marquer un but. Le duel qu'il entretient avec l'avant-centre sétois Désiré Koranyi est également source de passion à cette époque[D 1],[21]. Ces années 1930 et 1940 voient débuter trois joueurs emblématiques du club : Mario Zatelli, Jean Robin et Roger Scotti. Mario Zatelli est indissociablement lié à l'OM. Il est joueur dans les années 1930 et 1940 puis entraîneur dans les années 1960 et 1970. Ces deux postes cumulés, il possède un palmarès composé de quatre titres de champion (1937, 1948, 1971 et 1972) et de trois Coupes de France (1938, 1969, 1972). Il décède en 2004 et de nombreuses personnalités du football français sont présentes à ses obsèques. À titre d'exemple, Josip Skoblar déclare : « Un homme qui avait l'OM dans la peau et qui a su nous transmettre l'amour du maillot. L'OM lui doit beaucoup. L'OM a perdu l'une de ses plus grandes figures de tous les temps »[22]. Dans le même esprit, Jean Robin effectue l'ensemble de sa carrière à l'OM où il connait de multiples rôles : catégories jeunes, joueur professionnel de 1939 à 1953, équipe réserve, trois fois entraîneur de l'équipe première et centre de formation. Il meurt lui aussi en 2004 et afin d'illustrer, Rolland Courbis déclare à son sujet : « C'est la base de ma carrière professionnelle. Perdre Jean Robin après Mario Zatelli la même année, c'est plus qu'une page du club qui se tourne. Il inspirait le respect. »[23],[24]. Pour conclure, Roger Scotti est lycéen quand il débute à l'OM lors de la saison 1942-1943 puis il devient l'Olympien le plus capé avec 452 matchs joués sous le maillot blanc lorsqu'il met un terme à sa carrière en 1957-1958[25]. Jusque dans les années 1940, les poteaux des cages sont en bois et ainsi, certains Olympiens sont restés dans la mémoire des fans marseillais grâce à des anecdotes en rapport avec ces cages. Édouard Crut est connu pour avoir cassé un poteau d'une des cages du stade de l'Huveaune « tant son tir était puissant »[D 1]. L'attaquant hongrois Willy Kohut, surnommé « La Foudre »[D 1], est extrêmement populaire auprès des supporters car il a la réputation de casser les barres transversales des cages[26]. Emmanuel Aznar a la particularité d'avoir troué le filet de la cage bordelaise lors de la finale rejouée de Coupe de France 1943[D 1]. Jules Devaquez, Raymond Durand ou Félix Pironti sont aussi considérés comme des joueurs emblématiques de cette période[27]. Années 1950, 1960 et 1970Larbi Ben Barek attire l'attention des recruteurs marseillais après un match Maroc-France B disputé en et le joueur devient olympien pour la saison 1938-1939. La Seconde Guerre mondiale empêche la tenue correcte des compétitions 1939-1940 et n'étant pas mobilisé car non français, il s'exile au Maroc. Au terme du conflit, il retourne en Europe où il joue de 1945 à 1948 pour le Stade français puis de 1948 à 1953 pour l'Atlético Madrid. Larbi Ben Barek se construit une réputation durant ces huit saisons, notamment grâce à son passage madrilène où il décroche deux titres de champion d'Espagne. Bien que ce footballeur soit présent à l'OM dans les années 1930, il est lié aux années 1950 car lorsqu'il revient à Marseille, il possède une notoriété mondiale ; notoriété qu'il n'avait pas lors de son premier passage. Larbi Ben Barek joue donc trois saisons à l'OM : 1938-1939, 1953-1954 et 1954-1955. Il est surnommé la « Perle noire » et afin d'illustrer sa réputation, on peut citer une déclaration du brésilien Pelé : « Si je suis le roi du football, alors Ben Barek en est le Dieu. »[D 2],[OG 1],[OG 2],[28],[29]. L'attaquant suédois Gunnar Andersson évolue sous les couleurs de l'OM de la saison 1950-1951 à 1957-1958, saisons durant lesquelles il marque 194 buts sous le maillot blanc répartis comme suit : 171 en championnat, 17 en Coupe de France et 6 en Coupe Charles Drago[30]. Gunnar Andersson est surnommé « Monsieur un but par match »[D 2] ou « Monsieur 50 % [des buts de l'OM] » et il obtient le titre de meilleur buteur du championnat deux saisons consécutives en 1951-1952 (31 buts) et en 1952-1953 (35 buts, record à ce moment-ci)[31]. C'est pourquoi il demeure encore à l'heure actuelle le plus grand buteur de l'histoire du club marseillais[A 1]. Si ces deux joueurs occupent une place particulière dans la mémoire collective des fans olympiens, d'autres footballeurs sont également considérés comme des joueurs marquants de ces deux décennies : Maurice Gransart, Jean-Jacques Marcel, Norbert Eschmann, André Tassone ou encore Franck Fiawoo[27]. Les années 1960 se clôturent par la victoire en Coupe de France 1969 dont Jean Djorkaeff en est un emblème[27]. Le tandem composé du Suédois Roger Magnusson et du Yougoslave Josip Skoblar demeure une référence pour les supporters marseillais[D 2], ce duo étant considéré comme l'un des meilleurs d'Europe à ce moment-ci[OG 3]. Roger Magnusson est surnommé le « magicien »[D 2] et reste en mémoire pour avoir montré la capacité de dribbler jusqu'à quatre adversaires dans la même action. Il est également connu pour être un bon passeur, Josip Skoblar bénéficiant grandement du rôle de pourvoyeur de ballon de son coéquipier suédois lors de la saison 1970-1971. L'attaquant inscrit 44 buts en championnat et obtient le Soulier d'or européen, récompensant le meilleur buteur d'Europe. Surnommé « l'aigle dalmate »[A 1], Josip Skoblar est meilleur buteur des championnats 1971, 1972 et 1973[32],[33],[34]. Bien que présents en finale de Coupe de France 1969, Roger Magnusson, Jean-Paul Escale, Jules Zvunka ou Joseph Bonnel sont plutôt connotés parmi les Olympiens emblématiques des années 1970 du fait de leurs empreintes dans les titres gagnés entre 1971 et 1976. Dans le même registre, Georges Carnus, Bernard Bosquier ou Marius Trésor sont aussi des joueurs marquants[27]. Au début des années 1970, le tandem d'internationaux brésiliens Paulo César - Jairzinho marque également les esprits bien qu'ils ne soient présents à l'OM que durant la saison 1974-1975[A 1]. Vainqueurs de la Coupe du monde en 1970, leur réputation vient du fait qu'ils sont les premiers champions du monde à jouer dans le championnat de France[27],[35]. Années 1980 et 1990La période des « Minots » (1981-1984) a vu éclore Éric Di Meco qui devient ensuite champion d'Europe en 1993. Il s'agit du seul joueur de cette période, en deuxième division, à se maintenir dans le club pendant l'ère Bernard Tapie (1986-1994)[36]. L'arrivée de Bernard Tapie fait rentrer l'OM dans une dimension supérieure et des joueurs vedettes portent les couleurs du club[H 1]. Jean-Pierre Papin (JPP) est recruté après la Coupe du monde 1986. Si ses débuts dans le club phocéen sont mitigés, les supporters marseillais le surnommant entre autres « J'en Peux Plus », il sera par la suite cinq fois meilleur buteur du championnat de 1988 à 1992, inscrit un triplé lors de la finale de la Coupe de France 1989 et remporte le Ballon d'or 1991. Symbole des années fastes de l'Olympique de Marseille[OG 4], il marque 182 buts toutes compétitions confondues et est élu Olympien du XXe siècle par les supporters en 1997[A 1]. Si Jean-Pierre Papin est le symbole, d'autres joueurs de l'ère Bernard Tapie ont aussi été aimés des supporters : Joseph-Antoine Bell, Blaž Slišković ou Alain Giresse sont liés à la montée en puissance du club ; Karl-Heinz Förster ou Klaus Allofs sont liés au doublé de 1989 ; Jean Tigana ou Enzo Francescoli sont liés au titre de champion de France 1990 ; Carlos Mozer ou Chris Waddle sont liés à la finale européenne de 1991 ; Franck Sauzée, Didier Deschamps, Abedi Pelé, Basile Boli, Rudi Völler, Alen Bokšić, Fabien Barthez ou Marcel Desailly sont liés au titre de champion d'Europe en 1993 et Sonny Anderson ou Tony Cascarino sont liés à un rôle de goleador[H 1],[D 3],[27]. Laurent Blanc (surnommé « Le Président ») ainsi que Fabrizio Ravanelli (surnommé « Penna Bianca ») sont les joueurs emblématiques de la fin des années 1990 où l'équipe arrive en finale de la Coupe UEFA 1998-1999[27],[37]. Avec l'Équipe de France Laurent Blanc, Christophe Dugarry et Robert Pirès remportent la Coupe du monde 1998 en France. Années 2000, 2010 et 2020Didier Drogba possède un statut d’icône auprès des supporters à Marseille[38]. Critiqué pendant son premier mois car il avait loupé des occasions franches, il éclot à l'OM et une « Drogba-mania » s'installe lors de la saison 2003-2004, l'unique qu'il joue sous les couleurs olympiennes[39]. L'équipe atteint la finale de Coupe UEFA 2003-2004 et il inscrit 32 buts en 55 matchs, dont 11 en compétitions européennes (5 en Ligue des champions puis 6 en Coupe UEFA)[40],[41]. Son match le plus mémorable est la demi-finale retour contre les Anglais de Newcastle United où il marque un doublé et qu'il exécute un geste baptisé la « spéciale Drogba »[39] (une talonnade latérale pour lui-même derrière la jambe d'appui). Lors de son retour au stade Vélodrome en 2010, sous les couleurs du Chelsea FC, il est « ovationné comme jamais un adversaire ne l’aura été »[42]. Franck Ribéry ou Samir Nasri sont des symboles de la seconde moitié des années 2000[27]. Franck Ribéry est adopté par les supporters dès ses premiers matchs car ils aiment son jeu dynamique et explosif. Il est élu « Meilleur espoir » et « Plus beau but » du championnat 2005-2006 et il est titulaire dans l'équipe de France vice-championne du monde en 2006[43]. Samir Nasri est surnommé le « Petit Prince de Marseille » et il est lui aussi élu « Meilleur espoir » en 2006-2007. Il est aimé du public car il est natif de la ville et qu'il évolue dans les sections jeunes du club depuis l'âge de 8 ans[44],[45]. Mamadou Niang est le joueur emblématique de l'OM sur la période 2005-2010. Acheté pour 7 millions d'euros au RC Strasbourg, il marque son premier but sous les couleurs marseillaises sur le terrain des suisses des Young Boys Berne en Coupe Intertoto le [46] (les Phocéens remporteront d'ailleurs la compétition). Apres le départ du populaire Lorik Cana[47], il récupère le brassard de capitaine à l'orée de la saison 2009-2010. L'attaquant sénégalais inscrit un total de 100 réalisations avec l'OM et réalise le doublé Coupe-Championnat de France avant de s'envoler pour le Fenerbahçe SK en 2010. Révélé par son but (dont la qualité est saluée par la presse sportive) lors de la victoire « historique »[48] de l'OM face au Liverpool FC en Ligue des champions, le ; Mathieu Valbuena est un acteur majeur du club phoceen de 2006 à 2014 avec lequel il participe a plus de 300 matchs. Recruté en 2007 au Havre AC en Ligue 2 pour un rôle de doublure, le portier Steve Mandanda prend la place de Cédric Carrasso et se révèle littéralement aux yeux du grand public dès sa première saison sous la tunique olympienne. International français, il devient le capitaine du club à la suite du départ de Mamadou Niang en 2010. Ses performances mais aussi son charisme naturel font de lui un personnage incontournable qui incarne l'OM des années 2010 à aujourd'hui[49]. Après un passage d'une saison à Crystal Palace, il revient à l'OM à l'été 2017. Le , Steve Mandanda devient le recordman du nombre de matchs joués sous le maillot de l'OM[50]. Avec l'Équipe de France, lui et ses coéquipiers marseillais Florian Thauvin et Adil Rami remportent la Coupe du monde 2018. En 2013, l'OM recrute le meneur de jeu Dimitri Payet et le jeune ailier droit Florian Thauvin. Les deux français sont régulièrement parmi les meilleurs buteur et passeur du club au cours des saisons suivantes et atteindront la finale de la Ligue Europa 2017-2018 (défaite 3-0 face à l'Atlético de Madrid). Le , à 33 ans, Dimitri Payet - qui se veut « Marseillais à vie » - prolonge son contrat de 4 années en baissant nettement son salaire[51]. Après huit année au club Florian Thauvin en fin de contrat, quitte le club pour le Mexique. Équipes typesCi-dessous sont présentées les équipes les plus souvent alignées qui ont été sacrées championnes de France de première division depuis l'instauration du professionnalisme en France en 1932[52] ainsi que l'équipe qui a été sacrée championne d'Europe en 1993[53]. Notes et références
Voir aussiRéférences extraites d'ouvrages
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