Il est élu président par le Parlement le . En 1925, il ne cherche pas à se faire réélire à l'issue de son mandat, pensant notamment que la droite dure monarchiste acceptera plus facilement la République s'il se retire.
Jeune et pétri d'idéaux mais inexpérimenté, il ne parvient pas à s'imposer. À l'issue de son mandat, il sabote la candidature de Kyösti Kallio qu'il accuse d'avoir affaibli sa présidence.
Pendant sa présidence, il dut faire face à l'agression de l'URSS (Guerre d'Hiver). Malgré la résistance acharnée des troupes finlandaises menées par le maréchal Carl Gustaf Emil Mannerheim, il fut contraint de demander l'armistice, puis de signer le traité de Moscou en , où la Finlande perdit l'essentiel de la Carélie. Démissionnant pour des raisons de santé, il meurt le jour de son départ du pouvoir, en attendant le train pour quitter la capitale.
Auréolé d'un grand prestige international et peu impliqué (officiellement) dans la politique de rapprochement avec l'Axe, il est élu par le Parlement pour négocier avec les Soviétiques. Il signe l'armistice le . Sa mission accomplie, il démissionne pour des raisons de santé le .
Elle est élue en 2000 face à Esko Aho et devient la première femme à diriger le pays.
Elle est réélue en 2006 face à Sauli Niinistö. En 2009, le magazine Forbes, du fait de sa politique étrangère de soutien aux droits de l'homme et de sa popularité auprès de ses concitoyens, la classe parmi les plus puissantes femmes du monde.