Liu Shipei, en chinois : 劉師培, né le 24 juin 1884 à Yizheng et mort le 20 novembre 1919 à Pékin, est un philologue anarchiste, révolutionnaire et militant chinois. Alors que sa femme, He Zhen, et lui étaient en exil au Japon, il est devenu un nationaliste fervent. Il a alors vu les doctrines de l'anarchisme comme une voie vers la révolution sociale, tout en souhaitant la préservation de l'essence culturelle chinoise, en particulier le taoïsme et les souvenirs de la Chine pré-impériale. En 1909, il est retourné en Chine de façon inattendue pour travailler pour le gouvernement mandchou. Après 1911, il a soutenu la tentative de Yuan Shikai de devenir empereur. Après la mort de Yuan en 1916, il rejoint le corps enseignant de l'université de Pékin. Il est mort de la tuberculose en 1919[1].
Bibliographie
Stephen C Angle, « Did Someone Say" Rights"? Liu Shipei's Concept of Quanli », Philosophy East and West, , p. 623–651 (DOI10.2307/1400020, lire en ligne)
Alvin Cohen, « Brief Note: The Origin of the Yellow Emperor Era Chronology », Asia Major, vol. 25, no pt 2, , p. 1–13 (lire en ligne)
Jens Hürter, « The Fountainhead of All Learned Tradition: Liu Shipei’s Treatise on the Official Scribe and Its Significance for Chinese Culture », Oriens Extremus, vol. 44, (lire en ligne)
Liu Shipei, "Miscellaneous Notes on Literature" in Kirk Denton, ed., Modern Chinese Literary Thought: Writings on Literature, 1893- 1945 (Stanford University Press, 1995), pp. 87–89.
Peter Zarrow, « He Zhen and Anarcho-Feminism in China », Journal of Asian Studies, vol. 47, no 4, , p. 796–813 (lire en ligne)
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Liu Shipei » (voir la liste des auteurs).