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La lucite, appelée aussi actinite ou actinodermatose, est une photodermatose aigüe ou chronique provoquée par les UV A du soleil^[1].

Elle n’atteint pas moins de 10 % des adultes, en grande majorité les femmes (90 %) et apparaît généralement entre 15 et 20 ans. Certains traitements médicamenteux photosensibilisants peuvent accentuer la lucite, surtout les veinotoniques.^{[réf. souhaitée]}

• Lucite estivale bénigne (lucite pure ou actinite solaire) : caractérisée par l’éruption de petites taches rouges légèrement saillantes ressemblant à de l’urticaire ou de toutes petites cloques associées à des démangeaisons plus ou moins intenses (prurit) et se localisant sur les parties exposées au soleil (décolleté, épaules, bras, jambes sans oublier parfois le dos des pieds) à l'exception du visage^[2],[3].

• Lucite polymorphe : réaction cutanée retardée (12 à 24 heures après l'exposition au soleil et récidivante (d'une année sur l'autre en s'aggravant), caractérisée par des lésions très variables.

• Limitation à l'exposition au soleil
• Application de produits antisolaires
• Prise de caroténoïdes
• Prise d'hydroxychloroquine au début du printemps^[4].

• Antihistaminique
• Préparations ichtyolées adoucissantes et décongestionnantes
• Dermocorticoïdes

• Catherine Mautrait, Robert Raoult, Guide pratique des dermatoses et soins courants à l'officine : à l'usage des pharmaciens, des préparateurs et des médecins cliniciens, Elsevier Masson, 1994 (lire en ligne), p. 127-129

• Photodermatose
• Photoprotection
• Photosensibilisation

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