Lyster
Lyster est une municipalité du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté de L'Érable et la région administrative du Centre-du-Québec[1]. ToponymieLe nom proviendrait du patronyme légèrement déformé de Robert Lester ou de la ville de Leicester. HistoireLe canton de Nelson, originellement connu sous le nom de « Sault Rouge » (jusqu'en 1852), a été érigé en . L'histoire de la paroisse de Ste-Anastasie de Nelson semble débuter en 1859 avec l'arrivée des premiers colons et la fondation de la mission catholique Sainte-Anastasie. En 1862, le premier bureau de poste y fut ouvert et l'année suivante une première chapelle y fut construite sur un terrain donné par un dénommé Louis Kemner Laflamme. L'ouverture des registres se fit en 1869, la même année que le premier curé résidant arriva à Saint-Anastasie de Nelson. L'érection canonique de la paroisse s'est fait en 1875, tandis que sa constitution municipale s'est fait le . Lorsque le Grand Tronc fut construit en 1852, Charles King demanda à la compagnie du chemin de fer de donner le nom de Lyster à la station, en souvenir de la ville d'Angleterre où il était né. La Commission de Toponymie du Québec mentionne d'autres sources, selon lesquelles le nom proviendrait du patronyme légèrement déformé de Robert Lester (Galway, Irlande, 1746 - Québec, 1807), très important marchand de Québec à qui sir Robert Shore Milnes (vers 1754-1837), lieutenant-gouverneur du Bas-Canada de 1799 à 1805, aurait concédé plus de 9 308 ha de terre en 1801 dans le canton de Barnston[2]. Le , la municipalité de village de Lyster fut créée. Les deux entités que furent les paroisses de Ste-Anastasie et le village de Lyster se développèrent en parallèle sur un même territoire arrosé par trois rivières. En 1976, ces deux municipalités fusionnèrent[3]. Chronologie
Ancienne gareLors du démantèlement du tronçon Charny-Sherbrooke, le CN se départissait de ses bâtiments. La gare était à l'époque, pourvue de quatre aires : salle d'attente pour passagers féminins, salle d'attente pour passagers masculins, local du contrôleur et entrepôt pour la marchandise. Un particulier de Lyster s'est porté acquéreur de la gare et la déménagea sur son terrain. Depuis 1999, la municipalité a réalisé plusieurs démarches pour l'acquérir et l'aménager à des fins touristiques ainsi que comme point de service pour les usagers de la piste cyclable. En la ramenant sur son site original le , la municipalité s'assurait de conserver une page marquante de son histoire. La gare de Lyster est l'une des plus anciennes encore existante en Amérique du Nord. GéographieLa municipalité est traversée par la Route 116, la route 218, ainsi que par la piste cyclable la Route Verte 1. La rivière Bécancour délimite le sud-ouest de la municipalité puis y coule vers le nord-ouest. La rivière aux Chevreuils la traverse du sud-est vers le nord-ouest. La rivière du Chêne en travers le nord-est puis franchi la limite de Dosquet et la retraverse en coulant vers le nord-est. Municipalités limitrophes
DémographieAdministrationLes élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de six districts[6].
Personnalités liées à la municipalité
Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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