La commune est au sud-est du département de l'Orne, au sud du Perche ornais. Son bourg est à 9,5 km au sud-ouest de Nogent-le-Rotrou, à 12 km au nord-est de La Ferté-Bernard et à 22 km au sud-est de Bellême[2].
La commune s'étend sur 2 190 ha et est traversée par l'Huisne qui prend sa source à La Perrière, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, et se jette dans la Sarthe au Mans.
L'abbaye fut fondée en juillet 1204 par Mathilde de Saxe, comtesse du Perche et fille d'Henri XII de Bavière qui respectait ainsi la volonté de son époux, Geoffroy III du Perche mort quant à lui en 1202 juste avant de partir en croisade[6]. Elle reçut des nonnes jusqu'à la Révolution.
En 1692, l'abbé de Rancé lui donna des règlements analogues à ceux de la Trappe, en faisant la première abbaye de Cisterciennes à adopter la réforme de la Stricte Observance.
La mère supérieure de l'abbaye avait le droit de haute et de basse justice. Elle faisait exécuter ses sentences au lieu-dit le Gibet pour les animaux, actuellement situé sur la RN 23. Les fourches patibulaires pour les humains étaient dressées au lieu-dit la Potence, sur les anciennes terres de l'abbaye.
En 1790, l'abbaye vendue aux enchères comme bien national à un marchand de pierres, est méthodiquement détruite. Le site devient un énorme dépôt de matériaux. Les quelques vestiges de l'abbaye qui étaient encore debout furent transformés, d'une part en "château" entre 1830 et 1868, l'ancien pigeonnier en habitation en 1928, l'orangerie de l'abbesse en grange et les autres bâtiments en divers remises et ferme. Une partie de l'ancienne grange aux dîmes devint une chapelle en 1927, selon le souhait du propriétaire de conserver la mémoire de cet ancien lieu monastique.
Héraldique
Blason
Écartelé : au 1er de sinople à la chouette d'or, au 2e d'argent à la roue de moulin de sable soutenue une jumelle ondée d'azur, au 3e d'argent à cinq billettes de sable posées 2 et 3, au 4e de sinople à la crosse d'argent en barre brochant sur une épée versée du même en bande ; sur le tout en abîme, au contre cœur de cheminée [taque] de gueules.
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[9].
Démographie
En 2021, la commune comptait 655 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mâle[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Mâle a compté jusqu'à 1 423 habitants en 1806.
Le château de Launay, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [15]. Il abrite un tableau et un reliquaire classés à titre d'objets[14].
La fonderie Renaudin.
Le moulin à papier de Mâle, de la fin du XIXe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [16].
Activité et manifestations
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Personnalités liées à la commune
Régis des Plas (1898-1945), militaire et résistant, a résidé à Mâle.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Victor de Souancé (vicomte), Abbaye royale de Notre-Dame des Clairets : Histoire et cartulaire, 1202-1790, Nogent-le-Retrou, Hamard, (lire en ligne), p. 1-2, 23
La charte de fondation émane de Mathilde, comtesse du Perche (de Souancé (vicomte) 1894, p. 70-74 (doc. IV)). Le pape Innocent III ayant confirmé l'année précédente l'autorisation de fonder cette abbaye (de Souancé (vicomte) 1894, p. 70-74 (doc. III)).