Malpax en 1246 ; Malpas en 1274 et 1283 ; Malpais en 1302 ; Malpans en 1384[2].
Le village se situe à une vingtaine de kilomètres de la frontière suisse. Elle se trouve au sud-ouest de la ville de Pontarlier dont elle est distante de 12 kilomètres environ et à proximité du lac de Saint-Point.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 633 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Labergement », sur la commune de Labergement-Sainte-Marie à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 459,4 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −33 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Au , Malpas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (51,5 %), forêts (34,6 %), zones humides intérieures (9,5 %), zones urbanisées (4,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2022, la commune comptait 287 habitants[Note 3], en évolution de +2,87 % par rapport à 2016 (Doubs : +1,88 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'église de la Présentation-de-Notre-Dame construite au début du XVIIIe siècle et recensée dans la base Mérimée[21] : son clocher a été refait en 2003 à la suite de la tempête de 1999. Elle renferme plusieurs éléments de mobilier recensés dans la base Palissy[22].
Fermes comtoises, quelques fenêtres du XVIIe siècle.
De sinople à la pile diminuée d'argent, touchant la pointe, accostée en chef de deux besants d'or[24].
Détails
Le sinople représente la forêt, coupée par la pile d’argent qui symbolise quant à elle les deux massifs qui entourent le village, celui du « Laveron » et celui de la « Pierre qui tourne ». Les deux besants d’or représentent les impôts que les villageois versaient aux seigneurs de Malpas par le passé. Ceux-ci représentent aujourd'hui l’union des deux hameaux, le Petit Malpas et le Grand Malpas, qui forment la commune actuelle. Armoiries composées par Camille Heidet, adoptées par la municipalité le .
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )