Située autour de son église, Marsac-en-Livradois est longée par l'ancienne Route nationale n°106 devenue Route départementale n°906.
Géographie
Hydrographie
Le territoire de la commune est traversé par la rivière Dore.
Lieux-dits et écarts
Barges, Bargues, Beauregard, Bostfaucher, le Bourg, le Bruchet, Chadernolles, Chammeaux, la Chaux, Collanges, Collayes, Combat, le Crohet, Croupière, les Éminades, Espinasse, Faillargues, Flaittes, Fonteyre, Fougère, Fourcheval, la Fridière, les Gayores, la Grand-Rive, Gras, la Greleyre, les Issards, les Jouberts, Lapeyre, Latour, les Littes, Masselèbre (à cheval sur la commune de Chaumont-le-Bourg), le May, le Merlat, Mirat, Ourlhioux, le Pêcher, Prajoux Haut, les Quatre Routes, Riols, Rolland, Rouville, Suargues, le Suchet, Thamias, la Vaisse, le Vernet.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 745 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambert », sur la commune d'Ambert à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Au , Marsac-en-Livradois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (47,6 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), zones urbanisées (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Gentilé
Il n'existe pas de gentilé couramment répandu, bien que « Marsacois » pourrait paraître « naturel ». Il a cependant existé un surnom de « Ventres jaunes », encore cité oralement en 2016 mais en voie d'extinction, et sans rapport autre qu'homonyme avec les émouleurs désignés sous le sobriquet de « Ventres jaunes » de la trilogie romanesque thiernoise de Jean Anglade[Note 2].
En 1575, le capitaine huguenotMatthieu Merle s'empare du village et pille l'église. Accompagné de son lieutenant Chavagnac, Merle s'empare une seconde fois de Marsac et ses religionnaires brûlent 120 maisons. Le comte de Montmorin Saint-Herem, à la tête de 300 cavaliers et de sept compagnies d'infanterie, les défit au lieu-dit « Pré de Combat » en bordure de la Dore. Blessé, Chavagnac se retire dans un village de la montagne qui depuis porte son nom[14]
Le nom de la commune a été modifié par décret du (JO du )[15] : l'ancien nom Marsac est toujours employé dans le langage courant.
La commune compte de nombreux témoignages de son riche passé : chapelles et croix notamment ; subsistent également les vestiges du château de Riols, l'église paroissiale du XVe siècle, ainsi que la chapelle-musée des pénitents blanc du Livradois. Du XVIe siècle ou XVIIe siècle au XIXe siècle, Marsac a été le siège de moulins à papier (il y subsiste le Moulin de la Grand’Rive).
Enseignant[18] Conseiller départemental du canton d'Ambert[19] 7e vice-président du conseil départemental chargé du numérique (depuis 2021)[20]
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].
En 2022, la commune comptait 1 391 habitants[Note 3], en évolution de −4,6 % par rapport à 2016 (Puy-de-Dôme : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
L'espace rural de Marsac-en-Livradois, réalisé par l'architecte Boris Bouchet a été récompensée du Prix d'architecture de la Première œuvre et honoré deux fois le 19 novembre 2013 à Paris lors de la remise du Prix de l'Équerre d'argent[25].
Château de Riols.
Église paroissiale du XVe siècle.
Chapelle des Pénitents Blancs, qui abrita la Confrérie Confalonis des Pénitents Blancs de Marsac transformée désormais en musée.
Patrimoine culturel
Le moyen-métrage d'Arnaud Bigeard, 664 km, a été tourné à Marsac-en-Livradois en 2007.
↑Jean Anglade indiquait, au détour d'un essai publié en 1999 et dirigé par Dany Hadjadj — par ailleurs éditrice scientifique des six volumes de correspondance entre Alexandre Vialatte et Henri Pourrat — qu'il avait repris à son compte un surnom forgé en 1912 par le député Joseph Claussat quelque temps après son élection à la Chambre des députés. Jean Anglade reconnaît au passage que l'expression peut aussi désigner « des gens de la Loire, il y en a à Marsac-en-Livradois, il y a aussi des Ventres Jaunes dans toutes les régions marécageuses… »[13].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Groupe de recherche Étude anthropologique d'une micro-région, la région de thiernoise et Dany Hadjadj (dir.), Pays de Thiers : le regard et la mémoire, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Études sur le Massif central », , 2e éd., 592-[40], 24 cm (ISBN2-84516-116-6, BNF37182279)
Le passage concerné se trouve à la fin de la page 113 puis en page 116. La première édition de cet ouvrage avait été publiée en 1989 par l'Institut d'études du Massif central, en collection « Prestige ».
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↑Abbé Grivel, Chroniques du Livradois, Chez Grangier, Ambert, 1852.