Idées reçues sur les Grandes Découvertes : XVe et XVIe siècles (2019, 2e édition, avec Jean-Paul Duviols)
Le voyage de Magellan (1519-1522) – La relation d’Antonio Pigafetta et autres témoignages (2010, 2e édition, sous le pseudonyme de Xavier de Castro, avec Jocelyne Hamon et Luís Filipe Thomaz)
Anthologie de la poésie portugaise contemporaine (1935-2000) (2003, en tant que traducteur et éditeur scientifique[5])
À la suite d'une vocation d’agronome née d’une rencontre déterminante avec René Dumont en 1974[4],[12], Michel Chandeigne entreprend des études de biologie[3],[9].
Formé dans le même temps par René Jeanne à la typographie et dirigé par Raymond Gid[12],[13], il imprime son premier livre en 1981[4],[8],[9] et reçoit le prix de l’association Guy Lévis Mano[14] en 1983[15] pour une édition bilingue du poème de Parménide[16],[12].
Il est nommé, de 1982 à 1984, professeur de biologie au Lycée français Charles Lepierre[17] de Lisbonne.
À son retour en France en juin 1984[12], il installe son atelier à La Clayette[12] et commence à imprimer, débutant avec Dominique Fourcade une collaboration qui dure encore aujourd’hui[18].
C'est alors qu'il s'attache aux caractères créés par Hermann Zapf (Optima, Renaissance Antiqua), qui vont être une de ses marques de fabrique[9],[12].
À partir de 1992, Michel Chandeigne intervient régulièrement à la radio (Panorama (émission radiophonique) de France Culture), dans des bibliothèques (présentations et lectures de poésie portugaise), puis entame une activité régulière de conférencier[22] dès 2000[4].
Simultanément, il dirige plusieurs ouvrages aux éditions Autrement, et publie une quarantaine de traductions du portugais[note 1] chez divers éditeurs (éditions Gallimard, Christian Bourgois éditeur[4], les éditions de la Différence, L’Escampette, Lettres Vives)[3],[26],[19].
Sous le nom de Xavier de Castro[8],[27],[2], Michel Chandeigne a également réalisé une dizaine d’ouvrages aux éditions Chandeigne, dans la collection Magellane[10],[21],[28], « devenue une collection de référence sur l’histoire de l’exploration »[26] du XVe au XVIIIe[4],[20],[19] et riche de : « 52 titres publiés » en 2020.
En 2007, il y signe, en collaboration avec la traductrice Jocelyne Hamon, l’historien portugais Luís Filipe Thomaz et l’anthropologue et historienne Carmen Bernand (préface), un ouvrage en deux volumes : Le voyage de Magellan (1519-1522). La relation d’Antonio Pigafetta et autres témoignages[8],[9],[28] qui fut doublement récompensé en 2008 (Grand Prix Spécial du Livre Corderie Royale – Hermione et le Prix du Cercle de la Mer[29])[note 2].
En 2011 (puis en 2019 pour la deuxième édition remaniée), Michel Chandeigne publie Idées reçues sur les grandes découvertes (XVe et XVIe siècles)[31],[26],[34],[note 3].
En 2022, il participe au documentaire en quatre volets de François de Riberolles diffusé sur Arte et Arte.tv : L'incroyable périple de Magellan[37].
José E. Mendes Ferrão (version française refondue et augmentée de Xavier de Castro) (trad. du portugais), Le voyage des plantes et les Grandes Découvertes (4e édition), Paris, Chandeigne, coll. « Magellane », (ISBN978-2-367321-16-5).
Antonio Cavazzi de Montecuccolo (directeur et notes : Xavier de Castro) (trad. Alix du Cheyron d’Abzac et Xavier de Castro, préf. John Thornton et Linda Heywood), Njinga, reine d’Angola (1582-1663). La relation d’Antonio Cavazzi de Montecuccolo, Paris, Chandeigne, coll. « Magellane », (ISBN978-2-36732-087-8).
Michel Chandeigne (directeur, ouvrage collectif), Lisbonne, la cité atlantique, Paris, Autrement, coll. « Revue Autrement Monde », (ISBN978-2-86260-801-3).
Michel Chandeigne (directeur et auteur), Goa (1510-1685). L’Inde portugaise, apostolique et commerciale, Paris, Autrement, coll. « Mémoires », (ISBN978-2-862605784)[36].
Michel Chandeigne (directeur, ouvrage collectif), Lisbonne hors les murs. 1415-1580. L'invention du monde par les navigateurs portugais, Paris, Autrement, coll. « Mémoires », (ISBN978-2862603094).
Sélection de traductions (poésies et prose)[27],[2]
Fernando Pessoa (trad. Michel Chandeigne et Joanna Cameira Gomes, préf. Maria José de Lancastre et Joanna Cameira Gomes), Lisbonne revisitée Anthologie, Paris, Chandeigne, coll. « Bibliothèque Lusitane », (ISBN978-2-36732-170-7)[38],[39].
Al Berto (trad. Michel Chandeigne et Ariane Witkowski), Salsugem, Bordeaux, L'Escampette, (ISBN9782914387330).
Michel Chandeigne (directeur) (trad. Michel Chandeigne, Magali de Carvalho, Max de Carvalho, Michelle Giudicelli et Patrick Quillier, préf. Robert Bréchon, introduction de Michel Chandeigne), Anthologie de la poésie portugaise contemporaine (1935-2000), Paris, Gallimard, coll. « Poésie n° 388 », (ISBN9782070423736)[4].
Dejanirah Couto, « Les cartographes et les cartes de l’expédition de Fernand de Magellan », Anais de História de Além-Mar XX, vol. 20, no octobre, , p. 81-120 (lire en ligne, consulté le ).
(es) Enriqueta Vila Vilar (dir.) et Juan Gil Fernández, Magallanes en Sevilla, Sevilla, Editorial Universidad de Sevilla-Secretariado de Publicaciones, (ISBN978-8447228591), « Magallanes y Sevilla », p. 37-64[41].
Dejanirah Couto, « Autour du Globe? La carte Hazine n°1825 de la bibliothèque du Palais de Topkapi, Istanbul », CFC, vol. 216, no juin, , p. 119-134 (lire en ligne, consulté le ).
Catherine Hofmann, Hélène Richard et Emmanuelle Vagnon, L'âge d'or des cartes marines. Quand l’Europe découvrait le monde, Paris, Seuil, (ISBN978-2021084436).
(es) Juan Gil Fernández, El exilio portugués en Sevilla — de los Braganza a Magallanes, Sevilla, Fundación Cajasol, (ISBN978-84-8455-303-8).
(pt) Avelino Texeira da Mota (dir.) et Luís Filipe Thomaz, A viagem de Fernão de Magalhães e a questão das Molucas, Actas do II colóquio luso-espanhol de História ultramarina, Lisboa, Jicu-Ceca, , « Maluco e Malaca », p. 27-48.
↑ a et bEn 1998, Michel Chandeigne reçoit le Prix Nelly Sachs de traduction littéraire pour l’ensemble de son œuvre de traducteur, à l’occasion de la parution de deux traductions (du portugais) de recueils de poésie : La condescendance de l'être de Nuno Júdice, et : Le cycle du cheval d’António Ramos Rosa[23],[24]. La même année, il est également le lauréat du prix Calouste Gulbenkian de traduction de poésie portugaise[25].
↑Cet ouvrage fit date, dans la mesure où, pour la première fois, en plus de 1 000 pages[30], se trouvaient rassemblés, confrontés et analysés tous les témoignages directs (récits, lettres et dépositions) afférents au voyage de Magellan-Elcano[31],[21],[32]. Salué par la critique lors de sa publication en 2007, notamment par Simon Leys dans le Figaro littéraire, qui le qualifia de : « chef-d’œuvre éditorial »[31] et de travail : « monumental »[30] fournissant une : « information riche, complète, rigoureuse et passionnante »[30] (ce même article parut également, en version anglaise, dans le magazine littéraire et politique australien The Monthly[33]), cette édition est au aujourd’hui considérée comme : « la référence »[9],[32],[21] sur le sujet.
↑En 2012, l’historien Christophe Naudin[35] jugea la lecture de cet ouvrage : « absolument indispensable »[36].
↑François de Riberolles, « L’incroyable périple de Magellan », ARTE France, Camera Lucida, Minima Films, Belgica Films, Serena Productions, (consulté le ).