En 1967 Minim comptait 90 habitants, principalement Kaka[3].
Lors du recensement de 2005, 432 personnes y ont été dénombrées[1].
Économie
Avec celui de Ngaoundal, le site de Minim[4] fait partie d'un grand projet d'exploitation de la bauxite dans le massif de l'Adamaoua[5].
Le gisement repose sur un plateau aride séparé par des vallées peu profondes. Couvrant environ 1 000 km2, il représente une partie importante du plateau de l'Adamaoua. Son accès est facilité par les pentes douces qui l'entourent[6].
Les études de faisabilité et d'impact environnemental sont achevées[6] et un plan de développement minier a été établi[7]. La construction d’une unité de transformation locale de bauxite en alumine et les infrastructures, notamment de transport, restent à financer[8].
Notes et références
↑ a et bTroisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
↑Marthe Effoudou, « Mines: Le potentiel de la bauxite camerounaise », Le Journal du Cameroun, 5 juillet 2012 [1]
↑« Martap : Scènes de vies autour de la bauxite », Mutations, 16 janvier 2008 [2]
↑« Grands projets miniers : Le lent décollage… - Bauxite de Minim, Martap et Ngaoundal : Infrastructures, le goulot d’étranglement », PRS/MC, 19 février 2015 [3]
↑« Le financement des infrastructures pour la Bauxite de Minim-Martap à prendre », Cameroon Tribune, 9 mai 2016 [4]
↑« Grands projets miniers : Le lent décollage... - Bauxite de Minim, Martap et Ngaoundal : Infrastructures, le goulot d’étranglement », PRS-MC, 19 février 2015 [5]
Annexes
Bibliographie
S.-M. Eno Belinga et François Desthieux, « Histoire géologique de Minim-Martap et du Ngaoundal », in Annales de la Faculté des Sciences du Cameroun, Univ. Fédérale du Cameroun, Yaoundé, no 5, p. 27-32
Jean Boutrais (dir.), Peuples et cultures de l'Adamaoua (Cameroun) : actes du colloque de Ngaoundéré, du 14 au , ORSTOM, Paris ; Ngaoundéré-Anthropos, 1993, 316 p. (ISBN2-7099-1167-1)