Misogynie à part, est le douzième album édité en France du chanteur Georges Brassens. Sorti sans titre à l'origine, il est identifié par celui de la première chanson du disque. L’édition originale est sortie en novembre 1969. L'album est certifié disque d'or en 1976 pour 100 000 exemplaires vendus[1].
Pour ce 12e album studio, la maison de disques Philips persiste à ne pas faire de pochette originale et adopte — pour la deuxième (et dernière) fois — la présentation des pochettes en imitation bois de la 2e collection « Les grands auteurs & compositeurs interprètes ».
Avec l'édition de Misogynie à part, cette collection possédait 10 disques numérotés de I à X ; d’où, la présence de ce chiffre romain sur le recto de l'édition originale.
Désirant conserver leur caractère d’origine, Georges Brassens n’a jamais voulu ré-enregistrer en stéréo les chansons de ses onze premiers albums. Celles-ci ont alors été « stéréophonisés et gravées en stéréo afin de satisfaire tous les possesseurs d'appareils monophoniques ou stéréophoniques[2]».
Il existe deux versions de ce disque qui diffèrent par la partie de seconde guitare de Barthélémy Rosso.
En fait, Brassens, s'accompagnant à la guitare, ainsi que Pierre Nicolas à la contrebasse ont d'abord enregistré les neuf titres de l'album au domicile de Brassens à Crespières (Yvelines) entre le et le . Sur ces titres, Barthélémy Rosso enregistra une partie de seconde guitare au Studio des Dames le . Ces enregistrements forment la première édition du disque publiée fin . Cette première édition ne sera commercialisée que peu de temps.
À la demande de Brassens, Barthélémy Rosso refera sa seconde guitare plus sobrement le toujours au Studio des Dames, ce qui donnera la seconde édition du disque publiée vers le (même référence Philips 849.490 BY). Cette deuxième édition est la seule qui sera utilisée pour les rééditions postérieures, vinyle ou CD. Seuls les titres "Les Oiseaux de passage" et "Sale petit bonhomme" n'ont pas été réenregistrés par Barthélémy Rosso et sont identiques dans les deux éditions[3],[4].
Notes sur les chansons
Rien à jeter : une ode à la femme. Un hymne à la fidélité.
Les Oiseaux de passage : le goût de liberté des canards sauvages contre le manque d'ambition de la volaille de basse-cour.
La Religieuse : ici une nonne qui, à l'instar de l'abbé de La Marguerite, reste aussi « orthodoxe » que lui malgré les on-dit.
La Rose, la bouteille et la poignée de main : les aventures d'un homme généreux et bénévole, repoussé par les bien-pensants offusqués de se voir offrir quelque chose.
Réédité sous diverses présentations, seules les premières rééditions de chacune d’elles sont listées ci-dessous.
1969 : LP La Religieuse, Philips, coll. « Les grands auteurs & compositeurs interprètes », n° 10 (U 6397 012).
– Pochette ouvrante : photos de couverture réalisées par Jacques Denimal[5]. Les pages intérieures, illustrées de photographies, contiennent les paroles des chansons et les commentaires de René Fallet.
↑Mention inscrite sur les pochettes de la 3e collection « Les grands auteurs & compositeurs interprètes », illustrées par les photographies de Jacques Denimal, prises dans l’atelier de Jacques Favino, luthier à Paris.
↑Jacques Lubin, « Discographie de Georges Brassens - 3ème partie », Bulletin de liaison des adhérents de l'AFAS (Association française des détenteurs de documents sonores et audiovisuels), no 15, , p. 16-17 (lire en ligne)