La commune est traversée par la route départementale 26 reliant La Charce à L'Épine sur la RD 994[1].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Castrum Montis Mauranus dès 1352 dans le cartulaire de Saint Bénier. Nous y découvrons l'existence d'un château puis, plus loin, spécifié qu'il possède trois tours crénelées dont une, effondrée, demande travaux.
Montmorin ne rappelle pas la présence de quelques envahisseurs arabes et leur installation sur le mont, mais dérive du latin Maurus signifiant « noir, sombre » ; ce fait est confirmé par les sapins recouvrant les montagnes environnantes.
Montmaurin en occitan haut-alpin.
Histoire
Le 6 novembre 1340, Humbert II, dauphin, passe à Montmorin.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1].
En 2015, la commune comptait 90 habitants, en évolution de 0 % par rapport à 2010 (Hautes-Alpes : +2,98 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Site préhistorique de première importance fermé au public,
L’église (XVe siècle) : Dédiée à Saint Arnoux, évêque de Gap, construite en grès roux, sa partie la plus ancienne date du XVe siècle. (selon documentation). Cependant le panneau signalétique actuel annonce une église du XIIe siècle. Cette église était sous la tutelle de l’Abbaye de l’Ile Barbe située sur la Saône, au niveau de Lyon. l’édifice fut prolongé en 1686 pour accueillir l’afflux de reconvertis au catholicisme après l’abrogation de l’Edit de Nantes.
Château de Montmorin (XVIe siècle)[11],[12] : Bâtiment carré accosté de deux tours rondes, le château est construit à l’aide d’un grès roux local aux couleurs mordorées. L’édifice fut construit, à la demande de Pierre Olphi dit Galhard, seigneur de Montmorin, en 1577 par le maître maçon Jacques Bernard dit Fazy, de La Roche-des-Arnauds, après la destruction de l’ancien château par un incendie[11],[13].
Résidence seigneuriale (XVIIe siècle, escalier classé)[14],[15] : Grosse bâtisse de plan rectangulaire qui a subi maintes modifications et ne conserve plus que son volume initial et quelques baies anciennes. L'élément remarquable est l'escalier accolé à l'édifice au nord-ouest dans un corps de bâtiment perpendiculaire (classé). Cette demeure vit naître en 1645Philis de La Charce dont le frère, Louis (1655-1714), est dit comte de Montmorin[16].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, , 287 p. (ISBN978-2-82182-761-5, lire en ligne), p. 53. ([PDF] lire en ligne).
↑Marie-Pierre Estienne, Châteaux, villages, terroirs en Baronnies Xe – XVe siècle, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, , 287 p. (ISBN978-2-82182-761-5, lire en ligne), p. 98. ([PDF] lire en ligne).
↑Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme, volumes 75-77, Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, Valence, 1961 (lire en ligne).