Dans les années 1970, Bassili Sehnaoui était responsable du département des arts graphiques du Conseil National du Tourisme Libanais. Elle a également réalisé des dessins pour des timbres, des emballages, des affiches et des illustrations de livres et a réalisé des films pour la chaîne de télévision publique libanaise. Elle a ensuite appris la peinture et la typographie, deux disciplines qu'elle a également enseignées dans des universités libanaises.
Son style est influencé par un héritage culturel du Moyen-Orient, comme en témoigne le traitement uniforme des couleurs dans les icônes byzantines et les miniatures persanes. Le traitement de l'espace est très personnel et apporte une nouvelle dimension à une approche figurative en utilisant des symboles et des «fenêtres» hiéroglyphiques, qui s'ouvrent pour révéler un aspect ajouté du sujet traité[4].
Depuis le début des années 1990, elle produit des albums de lithographies basées sur des légendes Phéniciennes et étudie la peinture sur porcelaine tout en travaillant comme designer et illustratrice. Bassili Sehnaoui expose des œuvres d'art depuis le milieu des années soixante. Ses peintures apparemment naïves font le plus souvent référence à son environnement, à son pays et à son patrimoine culturel. Les œuvres suggèrent une interprétation très personnelle de l'espace où les formes et les lignes s'interpénètrent dans des harmonies colorées.
Travail
Son travail a remporté plusieurs prix et figure au Museum of Prints, à Alexandrie ; le Musée Sursock, Beyrouth ; la collection d'art de l'Université américaine de Beyrouth ; la Bank Audi Art Collection ainsi que de nombreuses collections privées à travers le monde.
Sehnaoui a également conçu le célèbre logo du Liban, largement utilisé, pour le ministère de la Culture dans les années 1960, ainsi que plusieurs affiches encourageant le tourisme dans le pays[5].
Elle est également connue pour ses peintures représentant la guerre civile libanaise[6],[7].