Mu Blondeau naît le à Cologne[1] en République fédérale allemande.
Après une enfance passée en Allemagne, elle s'installe en Belgique à l'âge de 12 ans. Elle obtient sa licence en art plastique et visuel - dessin, à l'ESAPV, Mons[2] en 1996. De 1998 à 2005, elle enseigne le dessin dans cette même école.
Et depuis 2005, elle enseigne le dessin à la Haute-École de la Communauté française du Hainaut, à Tournai[2].
Elle commence à publier en 1993 dans des journaux et revues divers. En 2004, elle crée sa propre maison d'édition : La queue qui remue le chien[1]. En bande dessinée, elle réalise en solo La Légende de la Gatte d'Or publié par Les Domaines Touristiques du Vallon de la Lembrée en 1996[3], puis dix and plus tard sur un scénario de son mari Philippe Foerster elle dessine et met en couleur le one shot Monstrueuse Parade[4] dans la collection « Un monde » aux éditions Casterman. Enfin en 2010, elle publie Margot la folle[5] dans la collection « Carrément BD » aux éditions Glénat.
Depuis 2018, elle est doctorante en Art et Sciences de l’Art à l’UCLouvain en partenariat avec Arts² elle questionne les possibilités de mettre en scène récits et dessins à partir d’organismes marins bioluminescents vivants, La RTBF l'invite à l'émission de télévisionLes Éclaireurs de Fabienne Vande Meerssche diffusée le , et qui est rediffusée le sur la même chaîne[6].
En 2022, elle expose ses œuvres au Forum des Halles de Louvain-la-Neuve où elle prouve par ses créations que réaliser des dessins avec des organismes marins bioluminescents est possible lors de l'expositionÉclaboulinures[7],[8],[9],[10].
↑ a et bLéga, « Les chroniques BD Gest' Monstrueuse Parade », BD Gest', (lire en ligne).
↑ a et bM. Natali, « Les chroniques BD Gest' Margot la folle », BD Gest', (lire en ligne).
↑Christine Bordet, « Les Éclaireurs (Rediffusion) : Requins des grandes profondeurs, Immunologie & Lumière vivante », RTBF, (lire en ligne, consulté le ).
↑Quentin Colette, « "Éclaboulinures" : quand des organismes marins se font artistes », La DH Les Sports+, (lire en ligne, consulté le ).
↑Quentin Colette, « Quand des organismes marins bioluminescents se font artistes : Mu Blondeau expose ses dessins au Forum des Halles à Louvain-la-Neuve », L'Avenir, (lire en ligne, consulté le ).
↑Philippe Delvosalle, « Échos à l’expo de Mu Blondeau (LLN) : médiagraphie fonds marins », PointCulture, (lire en ligne, consulté le ).
Daniel Couty, « De Bruegel à Muriel Blondeau, ou le détournement burlesque des chefs-d’œuvre », dans La Grimace du monde : Le fantastique entre Bosch, Bruegel et la bande dessinée, Grenoble, Glénat, , 188 p., ill. ; 24 cm (ISBN9782344001530 et 2344001530, OCLC887507560, présentation en ligne), p. 138-145.
Fabienne Dorey et Isabelle Roussel-Gillet, "L'ange freak de Muriel Blondeau et Philippe Foerster", dans Cahiers Robinson, no 26, Presses de l'Université d'Artois, Arras, novembre 2009, p. 135-145.
Boris Henry, "Une influence qui dépasse le cinéma", dans "Freaks. Tod Browning", Cahiers du cinéma, CNC, Paris, 2016 , p. 19.