La classe de luminosité de NGC 278 est II et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé[1],[6]. La luminosité de la galaxie de NGC 278 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 7,49 × 109 (109,90) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,07 × 1010 (1010,03)[7].
À ce jour, cinq mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 18,620 ± 6,883 Mpc (∼60,7 millions d'al)[8], ce qui est nettement à l'extérieur des valeurs de la distance de Hubble. Étant donné la faible vitesse radiale de NGC 278, cette valeur de la distance est probablement plus près de la réalité que la distance de Hubble.
Caractéristiques
NGC 278 est une petite galaxie compacte relativement près du Groupe local avec une brillance de surface élevée et un haut taux de formation d'étoiles dans un rayon de 2 kiloparsecs, qui peut avoir été causé par la fusion de cette galaxie avec un compagnon plus petit[9].
Morphologie
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 278 est de type Sab dans la bande B et de type Sb dans la bande H. NGC 278 est une galaxie que l'on voit de face. Son noyau est circulaire, résolu et condensé au centre. Il est intégré dans un bulbe légèrement elliptique. Le rapport bulbe/disque est assez élevé. C'est une galaxie spirale à deux bras qui sont étroitement enveloppés. Des bandes de poussière évidentes et des zones de formation d'étoiles se trouvent dans les bras[10].
Un disque entourant le noyau
Grâce aux observations du télescope spatial Hubble, on a détecté un disque de formation d'étoiles autour du noyau de NGC 278. La taille de son demi-grand axe est estimée à 260 pc (~850 années-lumière)[11].
↑Luis C. Ho, Alexei V. Filippenko et Wallace L. W. Sargent, « A Search for 'Dwarf' Seyfert Nuclei. III. Spectroscopic Parameters and Properties of the Host Galaxies », Astrophysical Journal Supplement, vol. 112, , p. 315 (DOI10.1086/313041, lire en ligne)
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑J. H. Knapen, L. F. Whyte, W. J. G. de Blok et J. M. van der Hulst, « The nuclear ring in the unbarred galaxy NGC 278: Result of a minor merger? », Astronomy & Astrophysics, vol. 423, , p. 481-493 (DOI10.1051/0004-6361:20034336, lire en ligne)
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑S. Comerón, J. H. Knapen, J. E. Beckman, E. Laurikainen, H. Salo, I. Martínez-Valpuesta et R. J. Buta, « AINUR: Atlas of Images of NUclear Rings », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 402#4, , p. 2462-2490 (DOI10.1111/j.1365-2966.2009.16057.x, Bibcode2010MNRAS.402.2462C, lire en ligne [PDF])