La classe de luminosité de NGC 289 est II-III et elle présente une large raie HI[1]. La luminosité de la galaxie de NGC 289 dans l'infrarouge lointain (de 40 à 400 µm) est égale à 9,33 × 109 (109,97) et sa luminosité totale dans l'infrarouge (de 8 à 1 000 µm) est de 1,07 × 1010 (1010,03)[6].
Cette galaxie à première vue apparaît comme une spirale plus ou moins normale, mais l'un de ses bras très pâle couvre une région externe de plus 9,5′ × 7,5′ ce qui porte sa dimension réelle à environ 200 000 années-lumière[3]. Cette très grande extension est surtout constituée d'hydrogène neutre[7].
Avec une brillance de surface égale à 14,16 mag/am2, on peut qualifier NGC 289 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses (D) avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant.
À ce jour, 16 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 19,162 ± 3,627 Mpc (∼62,5 millions d'al)[9], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble.
Morphologie
Eskridge, Frogel et Pogge ont publié un article en décrivant la morphologie de 205 galaxies spirales ou lenticulaires rapprochées. Les observations ont été réalisées dans la bande H de l'infrarouge et dans la bande B (le bleu). Selon Eskridge et ses collègues, NGC 289 est de type SB(r)bc dans la bande B et de type SB(r)ab dans la bande H. Cette galaxie est dotée d'une solide barre elliptique qui est alignée avec le bulbe. Elle présente un motif symétrique à deux bras qui émergent des extrémités de la barre. Les bras sont lisses et bien définis. Après ~90°, les bras bifurquent. Des anses lumineuses sont présentes aux extrémités de la barre[10].
Trou noir supermassif
Basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de la galaxie NGC 289 serait comprise entre 13 et 50 millions de [11].
↑D. B. Sanders, J. M. Mazzarella, D. -C. Kim, J. A. Surace et B. T. Soifer, « The IRAS Revised Bright Galaxy Sample », The Astronomical Journal, vol. 126, no 4, , p. 1607-1664 (DOI10.1086/376841, Bibcode2003AJ....126.1607S, lire en ligne [PDF])
↑(en) Wilfred; Staveley-Smith, Lister; Oosterloo, Tom Walsh, « The Giant, Gas-Rich, Low-Surface-Brightness Galaxy NGC 289 », The Astronomical Journal, vol. 113, , p. 1591-1606 (ISSN0004-6256, DOI10.1086/118377, résumé, lire en ligne)
↑Paul B. Eskridge, Jay A. Frogel, Richard W. Pogge et et al., « Near-Infrared and Optical Morphology of Spiral Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Serie, vol. 143, no 1, , p. 73-111 (DOI10.1086/342340, Bibcode2002ApJS..143...73E, lire en ligne [PDF])
↑A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1, , p. 856-868 (DOI10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)