Nasrallah Boutros Sfeir
Nasrallah Boutros Sfeir (arabe : نصر الله بطرس صفير), né à Rayfoun au Liban le et mort à Beyrouth le [1], est un religieux, ecclésiastique maronite et cardinal libanais. Il est le 76e patriarche maronite d'Antioche et de tout l'Orient de à puis patriarche émérite de l'Église maronite du à son décès. BiographiePrêtreNasrallah Boutros Sfeir suit sa formation au séminaire maronite de Ghazir au Liban et à l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Il est ordonné prêtre maronite le par le cardinal Pierre-Paul Méouchi. Il exerce son ministère à la paroisse de Rayfoun et auprès du patriarche maronite comme secrétaire. ÉvêqueNommé évêque auxiliaire maronite d'Antioche le , il est consacré le suivant. PatriarcheIl est élu par le synode des évêques de son Église patriarche d'Antioche et de tout l'Orient pour l'Église maronite le à la suite de la démission du cardinal Antoine Khoraiche et est effectivement consacré le . Il présente sa démission à Benoît XVI qui l'accepte le [2], quelques jours après avoir béni à Rome, en présence du cardinal Sfeir, une statue de saint Maron placée à proximité de la basilique vaticane à l'occasion de la fin de l'année jubilaire marquant le mille six-centième anniversaire de la mort du saint[3]. CardinalIl est nommé cardinal de l'Église catholique par le pape Jean-Paul II lors du consistoire du . Il est le 3e cardinal maronite et le 76e patriarche de l'Église maronite d’Antioche et de tout l’Orient, ce qui en fait une importante personnalité politique du Liban[4],[5]. Pour la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour les Églises orientales. Il perd sa qualité d'électeur en cas de conclave le jour de ses 80 ans le , ce qui l'empêche de participer aux conclaves de (élection de Benoît XVI) et de (élection de François). Lors de la crise présidentielle libanaise de 2007-2008 (voir l’article sur l’élection présidentielle qui la conclut), il a tenté une conciliation entre les parties opposées[6] ; à une occasion il a rencontré le président américain George W. Bush pour résoudre le conflit[7]. Aussi, après la nomination de Michel Sleiman, il fit un voyage en Australie où il fut reçu avec les dignités de chef d'État[8]. Il participe en aux Journées mondiales de la jeunesse en Australie et est accueilli au Parramatta Stadium à Parramatta devant 20 000 personnes[8]. Il meurt le à l'hôtel-Dieu de France dans le quartier chrétien d'Achrafieh de Beyrouth, trois jours avant son 99e anniversaire[9],[10]. Publications
Décorations
Notes et références
AnnexesArticles connexes
Liens externes
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