Nicolaus van Aelst est né en 1526 à Bruxelles[1]. Il apprend le dessin et la gravure dans sa ville natale[2]. À un jeune âge il s'établit à Rome, où de 1550 à 1612, il fait un commerce considérable dans le domaine de l'estampe[3].
Le nom des graveurs des planches exécutées pour sa collection sont souvent omis, tandis que le sien est inséré avec le mot formis, pour indiquer qu'il est l'éditeur[3]. Bon nombre de ces planches avaient déjà été publiées par d'autres éditeurs. Il imprime plusieurs planches qui appartenaient auparavant à Antonio Salamanca, que Van Aelst a peut-être acquises de son fils, Francesco Salamanca[1]. Il y a cependant des preuves qu'il produit certaines œuvres en tant que graveur lui-même, car sur plusieurs plaques, le mot fecit ou sculpsit, est ajouté à son nom[3]. Carl Heinrich Heineken mentionne un ensemble de douze planches d'oiseaux gravées par lui[3].
Il marque plusieurs estampes des lettres initiales de son nom « N. V. A. »[4].
L'enfant-Jésus lavé par la Sainte Vierge, qui est accompagnée de Sainte Elisabeth, d'après Jules-Romain[5].
Une suite de 24 sujets de l'Ancien testament, publiée sous le titre Imagines acierum et proeliorum veteris Testamenti, d'après Jules-Romain, Tempesta, et autres peintres[4].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
[Baverel 1807] Jean-Pierre Baverel, « Aelst, (Nicolas van) », dans Notices sur les graveurs : qui nous ont laissé des estampes marquées de monogrammes, chiffres, rébus..., vol. 1, Besançon, Taulin-Dessirier, , 360 p. (lire en ligne), p. 2-3.
[Bryan 1886] (en) Michael Bryan, « Aelst, Nicolaus van », dans Bryan's Dictionary of Painters and Engravers, vol. 1, (lire en ligne), p. 7
[Witcombe 2004] (en) Christopher L. C. E. Witcombe, Copyright in the Renaissance : prints and the privilegio in sixteenth-century Venice and Rome, Leiden, Koninklijke Brill NV, , 412 p. (ISBN90-04-13748-3, lire en ligne), p. 272
(en) Loredana Lorizzo, « Nicolas van Aelst's Will and a List of his Plates », Print Quarterly, vol. XXXI, no 1, , p. 3–20