H300 : Mortel en cas d'ingestion H330 : Mortel par inhalation H373 : Risque présumé d'effets graves pour les organes (indiquer tous les organes affectés, s'ils sont connus) à la suite d'expositions répétées ou d'une exposition prolongée (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) H411 : Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets à long terme
Les nitrures d'uranium et de plutonium sont notamment étudiés par la NASA pour leurs applications spatiales.
Inconvénients des nitrures
Les nitrures d'actinides présentent néanmoins comme difficulté de générer, lorsqu'ils sont soumis aux radiations résultant des réactions nucléaires, du carbone 14 à partir de l'azote constituant le nitrure, dans la mesure où l'azote naturel est constitué à 99,634 % de l'isotope14N, qui donne précisément du 14C dans ces conditions. La solution consisterait à n'incorporer que l'isotope 15N dans le nitrure, mais cela accroîtrait le coût de revient du nitrure d'uranium de façon rédhibitoire.
Pour cette raison, la technologie nucléaire reposant sur les nitrures d'actinides fissiles n'a pas encore atteint la maturité.
↑ a et bEntrée « Uranium compounds » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 14 septembre 2011 (JavaScript nécessaire)
↑Trends in the nuclear fuel cycle: economic, environmental and social aspects – Nuclear development, pages 91 à 93, par l'Agence de l'énergie nucléaire de l'OCDE – OECD Publishing, 2001 – (ISBN9264196641), 9789264196643.