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En 1303, suite à la défaite mongole contre les Mamelouks à la bataille de Shaqhab, Ghazan fournit 1,000 Mongols sous le commandement de Bilarghu pour protéger la Cilicie arménienne contre les incursions mameloukes.
En 1307, Bilarghu, déjà en mauvaise relation avec Héthoum II, fut impliqué dans un complot interne qui mena à l'assassinat des dirigeants arméniens. Héthoum II et Léon III avaient soutenu et organisé la fusion de l'Église arménienne avec l'Église catholique, mais faisaient face à une forte opposition interne. La faction opposée alla voir Bilarghu, accusant Héthoum de comploter une insurrection contre les Mongols[1].
Le 17 novembre, lors d'un banquet organisé par Bilarghu à Anazarbe, il décida de les exécuter, ainsi que leur suite. Léon IV fut lâchement étranglé avec une corde d'arc
Oshin et son jumeau Alinakh, frères de Héthoum, réagirent immédiatement en marchant contre Bilarghu, le vainquant et le forçant à quitter la Cilicie. Oshin fut alors couronné nouveau roi du royaume de Cilicie arménienne, affirmant ainsi son autorité en 1308.
Öljeitü apporta la tête de Bilarghu à Oshin, mais ce dernier expulsa également les représentants d'Öljeitü de Cilicie[2].
Règne
Politique Religieuse
Synode de Sis (1307)
Contexte : Initié par le Patriarche Grégoire VII d'Anazarbe pour tenter une union entre l'Église arménienne et l'Église de Rome. Grégoire VII, décédé avant le synode, avait envoyé une lettre pour cette réunion, mais c'est son successeur, Constantin, évêque de Césarée, qui a vu la réalisation de cette assemblée.
Participants : Le synode a rassemblé 36 évêques, 10 vartabets (docteurs de la loi), et 7 abbés, avec la présence du roi Léon III et de son père Hethum, ainsi que d'autres princes et seigneurs.
Synode d'Adana (1316)
Contexte : Après l'assassinat de Léon III et de son père par Bilarghu, Oshin convoqua ce synode pour renforcer les décisions du Synode de Sis et affirmer la politique religieuse de son règne.
Participants : Ce synode a compté 18 évêques, 5 vartabets, 2 abbés, ainsi que des prêtres et des savants religieux, en présence du roi et de nombreux seigneurs.
Décrets :
Adoption des Pratiques Liturgiques : Le synode a abordé et soutenu l'adoption de pratiques liturgiques conformes à celles de l'Église romaine, notamment la mixture d'eau au vin durant la messe, qui était un sujet de divergence liturgique entre les deux Églises.
Clarification Doctrinale : Il a réaffirmé la doctrine des deux natures du Christ (divine et humaine), en opposition au monophysisme qui avait été prédominant dans certaines sections de l'Église arménienne. Ce point était crucial pour aligner l'Église arménienne avec le credo chalcédonien adopté par l'Église romaine.
Calendrier Liturgique : Le synode a également soutenu la séparation des célébrations de la Nativité et de l'Épiphanie, conformément aux pratiques de l'Église romaine, alors que dans certaines traditions ces événements étaient célébrés conjointement[3].
Relations Extérieures
Diplomatie et Commerce : Oshin a cherché à renforcer les liens commerciaux avec l'Europe, notamment avec Venise, Gênes, Pise, et la Catalogne. Des discussions de mariage avec la fille de Jacques d'Aragon n'ont pas abouti.
Alliances et Conflits : Oshin a démontré l'importance des alliances européennes pour la survie de l'Arménie cilicienne. Il renforça ses alliances en se mariant avec la royauté de Chypre et sollicita l'aide de leaders européens, dont le pape Jean XXII, Philippe le Bel, et Pierre II de Sicile, pour une croisade en Terre Sainte. Informé de ses intentions, le Sultan de Bagdad et d'Égypte lança une armée contre lui en 1319, que Oshin tailla en pièces. Son isolement face à l'Égypte des Mamelouks après la mort de Khan Gazan illustre la complexité des relations internationales de l'époque, où il dut combattre seul contre les Égyptiens et les Karamanides[4],[1].
Politique
Centralisation du Pouvoir : Oshin a tenté de centraliser l'autorité royale, ce qui a créé des tensions avec la noblesse arménienne. Son règne a été marqué par des intrigues politiques et des assassinats, comme celui de sa sœur Isabelle et de ses neveux par Oshin de Korikos. Dans le cadre de ces luttes internes, il y eut aussi des confiscations de biens, notamment à l'égard de ceux perçus comme des opposants ou des traîtres au régime. Oshin a pris des mesures audacieuses en confisquant des terres et des forteresses sous le contrôle des Hospitaliers, exacerbant les relations avec cet ordre militaire.
Relations Tendues Le roi Oshin de Cilicie et Henri II de Chypre furent liés par des relations complexes, marquées par des luttes dynastiques et des intrigues politiques. Ces tensions furent amplifiées par le mariage de la sœur d’Oshin, Isabelle d’Arménie, avec Amaury de Lusignan, frère d’Henri. Après qu’Amaury usurpa le trône chypriote, Henri II fut capturé et détenu brièvement par Oshin en Cilicie. Oshin utilisa cet emprisonnement comme un moyen de pression dans ses relations avec Chypre. Toutefois, après l’assassinat d’Amaury en 1310, Oshin relâcha Henri, qui retrouva son trône.
Mort d'Amaury II de Chypre :
Gouverneur du royaume de Chypre : Amaury II de Chypre avait pris le titre de gouverneur du royaume avec l'aide de Balian d'ibelin et l'Ordre du temple après avoir usurpé le trône de son frère, Henri II.
Libération d'Henri II : Oshin libéra Henri, qui retourna à Chypre et retrouva son trône avec l'aide des Chevaliers de l'Hôpital. Henri emprisonna de nombreux complices d'Amaury, parmi lesquels leur beau-frère Balian d'Ibelin, prince de Galilée, et d'autres parents de Balian. Il supervisa la dissolution de l'Ordre du Temple à Chypre et le transfert de leurs propriétés aux Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem[5]
Culture et Influence Latine
Assimilation Culturelle : Sous Oshin, l'Arménie a vu une intégration croissante de la culture latine, avec l'adoption de noms, titres, et lois latines. Les Assises d'Antioche ont été traduites en arménien, et le français était utilisé dans les actes publics.
Résistance Culturelle : Il y a eu une opposition à cette occidentalisation, notamment de la part de figures comme Nersès de Lampron.
Contributions Architecturales et Religieuses
Église de Saint-Paul à Tarse : Construite par Oshin au début du XIVe siècle, elle a ensuite été convertie en mosquée après la conquête turque, connue sous le nom de Kilisé-Djami.
Inscription sur la Mosquée de Kilisé-Djami: Une inscription sur une porte intérieure de cette mosquée, autrefois une église arménienne, atteste de la construction du monument sous Oshin[6]:
Reliques de sainte Thècle
Jacques II (roi d'Aragon) acquit auprès du roi Oshin d’Arménie les bras de sainte Thècle, ensuite transférée à Tarragone[7],[8] Cette transaction visait à renforcer les alliances diplomatiques entre l'Arménie et l'Occident chrétien. Les reliques furent placées à la cathédrale de Tarragone, où elles sont encore vénérées aujourd'hui lors du Festival de sainte Thècle, un événement marquant de la ville[9]
L'Évangile des Huit Peintres : Oshin a soutenu les arts à sa cour, comme en témoigne la participation d'un enlumineur connu sous le nom d' "Élève de Sarkis Pitsak". Les miniatures de ce manuscrit reflètent la richesse culturelle et artistique de son règne.
Décès
Mort : Le 20 juillet 1320, Oshin est mort empoisonné à Drazark, probablement par son cousin Oshin de Korikos,
Succession : Après sa mort, son fils Léon V lui succéda sous la régence de son cousin.
Héritage
Impact Culturel : Son règne représente une tentative de fusion des cultures arménienne et latine
Mariages et Descendance
Mariages :
Isabelle de Korikos: Première épouse, de laquelle naquit :
↑ a et bClaude Mutafian, « Arméniens, Grecs et Latins en Cilicie de la première à la troisième Croisade », dans Le partage du monde, Éditions de la Sorbonne, , 181–191 p. (ISBN978-2-85944-345-0, lire en ligne)
↑Elena Muceni, « L’apport d’un éditeur des Lumières à la littérature viatique de son temps : Jean-Frédéric Bernard et le Recueil de voyages au Nord », Viatica, no 3, (ISSN2275-0827, DOI10.52497/viatica563, lire en ligne, consulté le )
↑H. Turabian P. Varazdat., L'Arménie et le peuple arménien, Paris, Katcherian, 227, Bd Raspail (1 janvier 1962), (ISBN ASIN : B0014OEE94[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne), p. 92
↑Léonce (136 ?-145 ?) Auteur du texte Machairas, Chronique de Chypre / par Léonce Machéras ; traduction française par E. Miller,... et C. Sathas, (lire en ligne)
↑Victor Langlois, « NOTE SUR TROIS INSCRIPTIONS ARMÉNIENNES DE L'ÉGLISE DE LA VIERGE A TARSE », Revue Archéologique, vol. October 1853, Volume10(Issue2), , Pages, p.744 - 746 (ISSN0035-0737 et 0035-0737, e-ISSN 00350737[à vérifier : ISSN invalide], lire en ligne [PDF])
↑Athanasios G SEMOGLOU, LE DÉCOR DU DEVANT D’AUTEL DE LA CATHÉDRALE DE TARRAGONE. LE CYCLE DE LA VIE DE SAINTE THÈCLE ET LA TRADITION ICONOGRAPHIQUE DE L’ANTIQUITÉ TARDIVE, Espagne, Sistema Solar Crl (chancela DOCUMENTA) (ISBN978-989-8833-71-6, lire en ligne), p. 131
↑(en) Calzolari, Valentina 1964, The legend of St Thecla in the Armenian tradition: from Asia minor to Tarragona through Armenia, Peeters 2017 (ISBN904293297X, lire en ligne), p. 293
Bernard, Jean-Frédéric. "Relation de l'Armenie par le Père Monier." Recueil de voyages au nord. Amsterdam, 1731-1738. Zentralbibliothek Zürich, NR 1911 - NR 1920. Disponible en ligne : [1].