Elle est drainée par la Scarpe canalisée, la Grande Traitoire, l'Ecaillon ou Scarpe, le Courant de Larrentis, le Courant du Rivage, le fossé le Bouchard, la Grande Traitoire[2], le Courant de Beaurepaire[3], le Courant des Fientons[4], le marais[5] et divers autres petits cours d'eau[6],[Carte 1].
La Scarpe canalisée et une section canalisée de la Scarpe, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Arras et se jette dans l'Escaut canalisée à Mortagne-du-Nord, après avoir traversé 34 communes[7].
La Grande Traitoire est un canal, chenal et un cours d'eau naturel non navigable, d'une longueur de 24 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans la Scarpe canalisée à Château-l'Abbaye, après avoir traversé onze communes[8].
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[9].
Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,1 j
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1962 à 2019 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[16]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records PECQUENCOURT (59) - alt : 19 m 50° 23′ 18″ N, 3° 13′ 00″ E Records établis sur la période du 01-01-1962 au 30-12-2019
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,6 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (26 %), zones urbanisées (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,4 %), prairies (11,4 %), forêts (10,5 %), mines, décharges et chantiers (6,7 %), zones humides intérieures (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[21].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 2 790, alors qu'il était de 2 570 en 2016 et de 2 461 en 2011[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pecquencourt en 2021 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (1,8 %) et à la France entière (9,7 %).
Il ne reste que quelques vestiges de l'entrée de l'abbaye à Pecquencourt qui se trouvent assez éloignés dans le prolongement de la rue d'Anchin en direction du Nord Ouest[25],[26],[27].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVG menée par le maire sortant Joël Pierrache obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 856 voix (66,73 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[28] :
- Henri Fontaine (FG, 405 voix, 14,56 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Paul Mondino[29] (DVG, 325 voix, 11,68 %, 1 conseiller municipalo élu) ;
- Jean Jacques Bracq[30] (DVG, 195 voix, 7,01 %, 1 conseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, 34,94 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVG menée par le maire sortant Joël Pierrache obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 258 voix (53,25 %, 22 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant de 154 voix celle, également DVD, mené par Rémy Vanandrewelt, qui a recueillie 1 104 voix (46,74 %, 7 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 45,03 % des électeurs se sont abstenus[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].
En 2022, la commune comptait 6 160 habitants[Note 12], en évolution de +3,13 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 943 hommes pour 3 107 femmes, soit un taux de 51,36 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,1
5,2
75-89 ans
9,7
13,3
60-74 ans
15,7
18,3
45-59 ans
17,1
20,1
30-44 ans
19,0
18,5
15-29 ans
17,3
24,0
0-14 ans
20,1
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[53]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Manifestations culturelles et festivités
La commune a acquis une certaine notoriété grâce au Salon de la Moto[37] qui s'y déroule chaque année[réf. nécessaire].
Sports et loisirs
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Le team Athlé Pecquencourt, club d'athlétisme spécialisé en courses hors stade et trail, organise chaque 3ème dimanche de septembre, une course pédestre depuis 2015, « Les foulées pecquencourtoises »[54].
Le club de football ; US Pecquencourt
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Gilles 13e et 19e : maître autel 18e en fer forgé et toiles 17e provenant de l'abbaye.
D'azur semé de fleurs de lis d'or, au cerf d'argent passant sur le tout.
Détails
Ce sont celles de l'ancienne abbaye d'Anchin, qui se trouvait jusqu'en 1792 sur le territoire de la commune Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
↑Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Un square de la commune porte le nom de ce maire[39]
↑Un challenge de football porte le nom de ce maire[40]
↑Une rue de la commune porte le nom de ce maire[43]
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome 9. Année 1339.
↑E. A. Escallier : l'Abbaye d'Anchin 1079 - 1792 (Lille, chez L. Lefort Libraire Imprimeur de Monseigneur l'Archevêque de Cambrai 1852) téléchargeable librement sur GoogleBooks ; toutes ne sont toutefois pas visibles car, microfilmées, certaines pages ne sont pas toujours dépliées avant cette opération ; ainsi la page 36 de 574.
↑Il y a aussi une belle représentation de l'Abbaye d'Anchin dans les Albums de Croy — J.-M. Duvosquel, Albums de Croÿ, 26 vol. grand in-4°, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1985-1996 (pour les t. I à XXV, il existe également un tirage daté de Lille, Conseil régional du Nord Pas-de-Calais, 1985-1991). Le t. XXVI (Bruxelles, 1996) qui clôture l'édition, regroupe une série d'études sur les albums. L'édition totalisant 7 510 pages reproduit les 2 544 planches d'albums et les 28 planches d'un carnet de croquis ainsi que plusieurs centaines d'illustrations enrichissant les textes introductifs qui ouvrent chaque volume. Bernard Delmaire a collaboré à cette vaste entreprise en rédigeant plusieurs études relatives au comté d'Artois (t. XVII, XX, XXI, XXIII à XXV).
↑« Pecquencourt : Paul Mondino emmènera une liste d’union de la gauche aux élections municipales », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales à Pecquencourt: Jean-Jacques Bracq veut redonner leur place aux quartiers », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Comme en 2008, Jean-Jacques Bracq est candidat aux élections municipales à Pecquencourt ».
↑« Pecquencourt : Joël Pierrache est réélu maire », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Joël Pierrache, maire sortant de Pecquencourt, a été réélu avec 53,3 % des voix face à Rémi Vanandrewelt (46,7 %) ».
↑Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
↑ a et bJulien Dufurier, « Il lance une pétition pour qu’Iris Mittenaere soit la future Marianne », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« René Mercier est un personnage étonnant. À 80 ans, il explique avoir été maire de Pecquencourt, près de Douai, de 1977 à 1983, à l’origine de la création du gigantesque Salon de la moto de sa commune et aimer relever les défis ».
↑ a et b« Pecquencourt: Paul Delannoy amer d’être écarté de la liste de Joël Pierrache », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« La liste l’emporte de peu et M. Bourdon est élu maire en 1983. M. Vanandrewelt lui succédera en 1990, à son décès ».
↑« Pecquencourt : le nouveau square porte le nom de l’ancien maire Patrick Vanandrewelt », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Situé à deux pas de la mairie, sa deuxième maison de 1990 à 2006, un square porte désormais le nom de l’ancien maire, Patrick Vanandrewelt, décédé en cours de mandat. L’inauguration a eu lieu vendredi ».
↑« Sequedin, vainqueur du deuxième challenge Patrick-Vanandrewelt », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Douze équipes de U13 ont répondu à l’appel de l’Union sportive de Pecquencourt pour participer au challenge de football Patrick-Vanandrewelt, du nom de l’ancien maire ».
↑Bernard Dolez, Annie Laurent, Christian-Marie Wallon-Leducq, La revanche de la gauche : Les élections législatives de 1997 dans la région Nord/Pas-de-Calais, Villeneuve d'Asq, Presses universitaires du Septentrion, , 193 p. (ISBN978-2-85939-547-6, présentation en ligne), p. 69« Finalement, Jean-Pierre Lemay (Nord, 9e ; ex-PPDF) et Patrick Vanandrewelt (Nord, 16e) ont été exclus ».
↑« Pecquencourt : une rue au nom de Léon-Brévière à la cité des pâtures », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« L’on remarquait la présence d’une nombreuse assistance dont la proche famille du regretté maire. Il fut élu à ce poste en 2006 jusqu’en 2008. [...] En 1971, il est élu sur la liste de Lucien Bourdon. Une coupure de 1977 à 1983, il revient avec à nouveau Lucien Bourdon puis Patrick Vanandrewelt, dont il était le premier adjoint jusqu’en mai 2006 ».
↑« Crise à Pecquencourt :vers un retour aux urnes ? », L'Observateur du Douaisis, (lire en ligne, consulté le )« Mis en minorité, le groupe du maire de Pecquencourt Henri Fontaine n'a plus de pouvoir de décision. Ses opposants veulent retourner aux urnes ».
↑Réélu pour le mandat 2014-2020 : Rémi Siniarski, « 866 000 euros d’économies, une réserve de prudence pour le maire : Le 23 avril s’est déroulé le premier conseil municipal. Les 866 000 euros d’excédent du compte administratif 2013 titillent l’opposant P. Mondino. Le maire y voit une réserve pour l’avenir incertain », L'Observateur du Cambresis, no 1336, , p. 24
↑Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Pecquencourt: Joël Pierrache retrouve le poste de maire qu’il occupe depuis 2009 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )« Il ne pouvait pas y avoir de surprise. Il n’y en a pas eu. Joël Pierrache est installé à nouveau dans ses fonctions de maire. Il a fait le choix d’être assisté de huit adjoints et quatre conseillers municipaux délégués ».