Le peptide insulinotrope dépendant du glucose (en anglais, gastric inhibitory polypeptide ou GIP) est une entérogastrone (hormone gastro-intestinale) découverte par Brown et al. en 1969[5]. Il s'agit d'un peptide de 42 acides aminés sécrété par les cellules K du duodénum en période post-prandiale. Son expression est régulée par les nutriments (glutamine, acide linoléique) ainsi que par l'AMPc et notamment le glucose[6]. Le GIP potentialise la sécrétion d'insuline stimulée par le glucose au niveau du pancréas et participe à la régulation du métabolisme énergétique. De ce fait, le GIP appartient à la famille des incrétines. Son gène GIP est situé sur le chromosome 17 humain.
Le GIP lie le GIPR, un récepteur à 7 domaines transmembranaire couplé à une protéine G (GPCR)[7].
↑J. C. Brown, R. A. Pederson, E. Jorpes et V. Mutt, « Preparation of highly active enterogastrone », Canadian Journal of Physiology and Pharmacology, vol. 47, , p. 113-114 (ISSN0008-4212, PMID5761841, lire en ligne, consulté le )
↑Bettina A. Buhren, Marcia Gasis, Bernard Thorens et Hans Werner Müller, « Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) and its receptor (GIPR): cellular localization, lesion-affected expression, and impaired regenerative axonal growth », Journal of Neuroscience Research, vol. 87, , p. 1858-1870 (ISSN1097-4547, PMID19170165, DOI10.1002/jnr.22001, lire en ligne, consulté le )