Il est le fils aîné de Hendrik Matthijs Stinissen et de Maria Cornelia Groenen.
Il alla d’abord à l’école de Peer, ensuite de Hechtel et commença à travailler, à 16 ans, comme commis au bureau de poste de Peer.
Ses ambitions se situaient ailleurs et, à 17 ans, il partit pour l’école normale de l’État à Lierre qu’il termina avec mention en 1867. Il fut alors nommé instituteur adjoint à Maaseik, ensuite instituteur à Dudzele, et instituteur en chef à Zuienkerke où il rencontra sa future femme Louise Marie van de Weghe qu’il épousa en 1873.
En 1876 il fut nommé administrateur des écoles payantes de Courtrai[1].
En 1880 sa carrière prend sa véritable dimension : nommé inspecteur de l’enseignement primaire à Courtrai, il part pour la province d'Anvers où il est nommé inspecteur en chef de l’enseignement primaire du canton d'Ekeren.
Pieter Jacob Stinissen décéda le à Anvers. Sa tombe, en forme d'obélisque, se trouve au cimetière de Berchem (division 29)[3],[4].
Sa carrière dans l’enseignement se déroula parallèlement à celle d’écrivain, de poète et de chroniqueur.
Il fréquenta activement le milieu des écrivains flamands et fut lié à Guido Gezelle qui baptisa une de ses filles.
Cependant, prémonition ou non, il préfaça son livre sur Liège (1907) comme suit : (traduction nécessaire)
« Wij vleien ons, dat zij (bijzonderheden over de aloude Mazestad) mogen bijdragen, om haar hooger te doen stijgen in de aching onzer landgenooten, om de liefde tot algeheele Belgieland tevertserken en de harten van Vlamingen en Walen, die ofschoon gescheiden door taal, zeden en gebruiken, steeds bereid zijn, om hunne gemeenschappelijke leus in eere te houden : L’union fait la force. »
Pieter Jacob Stinissen est chevalier de l'ordre de Léopold, décoré de la Croix civique de 1re classe, membre de l'académie royale flamande et fondateur de la section du Willemsfonds de Courtrai[5].