Sa construction a commencé en 1906 et s'est achevée en 1908. Faisant partie du tronçon Villefranche-de-Conflent - Mont-Louis de la ligne de Cerdagne (première section à avoir été construite), il fut inauguré en même temps que le chemin de fer le 1910[1].
Il a été inscrit Monument Historique le [2].
Architecture
Il s'agit d'un pont à deux étages d'une longueur de 236,70 m[3] séparés par un tablier intermédiaire.
La partie centrale, qui enjambe le torrent, est encadrée par deux piles carrées ornées en leur sommet de créneaux. À l'étage inférieur elle présente un grand arc ogival, d'une ouverture de 30 m pour une hauteur par rapport au torrent de 35 m. Cet arc, dont la clé de voûte touche le tablier de séparation des deux étages, porte, de part et d'autre de sa clef de voûte, deux arcs secondaires soutenant eux aussi ce tablier intermédiaire.
Sur ce premier étage se dressent quatre arcs percés d'élégissements, soutenant le tablier de la voie ferrée et prenant appui sur les deux grosses piles carrées encadrant la travée principale, ainsi que sur trois piles s'élevant par-dessus l'arc ogival de l'étage inférieur.
Enfin, deux viaducs d'approche avec arcs en plein cintre en maçonnerie encadrent cette partie centrale[2],[4].
Les deux grosses piles carrées sont équipées chacune à leur sommet d'une chambre de minage dont l'accès se fait depuis la voie.
Photographies
Le Train Jaune franchissant le Pont Séjourné en 1985.
Paul Séjourné.
Aout 2011 - Train Jaune franchissant le pont Séjourné.
Culture populaire
Littérature
Gérard Raynal, Le pont des illusions : roman, Pollestres (Pyrénées-Orientales), T.D.O. éditions, , 221 p. (ISBN978-2-36652-006-4, BNF43501566) : une part importante du roman se déroule autour de la construction du pont Séjourné.