En France et en Suisse, la série a été diffusée sur Canal+ Séries en version originale entre le et le [3] et en version française à partir du [4] et depuis le sur Disney+. Elle reste inédite dans les autres pays francophones.
Lors de son lancement, la série a reçu un accueil extrêmement favorable, lui valant d'être nommée pour des récompenses prestigieuses telles que les Golden Globes. La série a également eu un impact fort auprès de la communauté LGBT, notamment car elle met en scène la plus grande distribution d'actrices trans de l'histoire de la télévision.
Synopsis
Pose explore le New York de la fin des années 1980 et se penche sur les vies de plusieurs personnages de mondes et cultures différents. Elle aborde également l'émergence de scène culturelle et littéraire underground et queer noire et latino comme la Ball culture, la vie des quartiers populaires et l'arrivée du monde du luxe à l'aube de l'ère Trump[5].
La série suit notamment Blanca Rodriguez, une femme trans et membre de la maison Abundance, dirigée par la très froide Elektra et qui est considérée comme la maison imbattable lors des bals. Néanmoins, elle décide un jour de quitter la maison, désirant échapper au comportement égocentrique d'Elektra mais également pour ouvrir sa propre maison pour concourir lors des bals, la maison Evangelista.
Elle prend sous son aile Damon Richards, un jeune homosexuel à la rue depuis la découverte de son orientation sexuelle par ses parents, et devient sa mère. Damon a un rêve, celui de devenir danseur professionnel, que Blanca va aider à réaliser. Elle devient aussi la mère d'Angel, également une ancienne membre de la maison Abundance et qui est amoureuse de Stan Bowes, un homme marié et travaillant à la Trump Tower.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[6] et DSD Doublage.[7]
Production
Développement
En , FX annonce la commande d'un épisode pilote centrée sur la communauté LGBT+ dans le New York de la fin des années 1980. Le pilote est écrit par Ryan Murphy, Brad Falchuk et Steven Canals[8], qui produisent le pilote aux côtés de Nina Jacobson, Brad Simpson et Sherry Marsh, par le studio habituel de Murphy et Falchuk, 20th Century Fox Television, via ses filiales Fox 21 Television Studios et FX Productions[8]. Les chorégraphies de la séries sont créées par Leiomy Maldonado et Danielle Polanco. Il a été annoncé ultérieurement que Janet Mock et Our Lady J avaient rejoint l'équipe de scénaristes et participaient à la production[9].
En , FX commande une première saison de huit épisodes pour la série[10].
En , FX annonce le renouvellement de la série pour une deuxième saison qu'elle lance en 2019[11]. L'année suivante, la chaîne renouvelle une nouvelle fois la série pour une troisième saison, après seulement trois épisodes de la seconde saison, et l'annonce pour 2020[12].
Le , FX annonce que la saison 3 sera la dernière[13].
Distributions des rôles
La série est interprétée par la plus grande distribution d'actrices transgenres de l'histoire de la télévision. En plus des cinq actrices principales transgenres, la série introduit le long de ses huit épisodes plusieurs autres personnages secondaires trans interprété par des actrices trans[9].
En , il est annoncé que les actrices Mj Rodriguez, Indya Moore, Dominique Jackson, Hailie Sahar et Angelica Ross ont rejoint la distribution principale de la série. Les acteurs Ryan Jamaal Swain, Billy Porter et Dyllon Burnside sont également annoncés[9].
En , l'actrice Sandra Bernhard, qui interprétait l'infirmière Judy Kubrak au cours d'un épisode de la première saison, signe pour rejoindre la distribution principale à partir de la deuxième[16].
En , Jeremy Pope rejoint la distribution de la troisième saison[17].
Tournage
Le tournage du pilote débute en à New York[8]. Une fois la série commandée, le tournage des épisodes restant débute en [10].
Composée de huit épisodes, elle a été diffusée entre le et le .
On prend la pose ! (Pilot)
L'Ambition des exclus (Access)
Donner et recevoir (Giving and Receiving)
La Fièvre (The Fever)
La Fête des mères (Mother's Day)
Quand on a que l'amour (Love Is the Message)
Grandeur et décadence (Pink Slip)
Victoire (Mother of the Year)
Deuxième saison (2019)
Composée de dix épisodes, elle a été diffusée entre le [18] et le .
Tous ensemble (Acting Up)
La Manière forte (Worth It)
Le Secret (Butterfly/Cocoon)
Candy, reine de la nuit (Never Knew Love Like This Before)
Dans les pas de Candy (What Would Candy Do?)
L'amour a grand besoin d'amour (Love’s in Need of Love Today)
Des modèles au top (Blow)
Révélations (Revelations)
Week-end à la plage (Life's a Beach)
Le Défi (In My Heels)
Troisième saison (2021)
Cette dernière saison[19] de huit épisodes a été diffusée entre le et le [20].
Fuir pour survivre (On the Run)
Opération désintox (Intervention)
La malle (The Trunk)
L'évangile selon Pray Tell (Take Me to Church)
Mariage en vue (Something Borrowed, Something Blue)
Projets d'avenir (Something Old, Something New)
Dernière catégorie (Series Finale (Part I))
titre français inconnu (Series Finale (Part II))
Accueil
Critiques
La série a reçu des critiques très positives sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, recueillant 96 % de critiques positives, avec une note moyenne de 7,65/10 sur la base de 49 critiques collectées. La série obtient uniquement deux critiques négatives sur le site. Elle obtient le statut « Frais », le certificat de qualité du site. Le consensus critique établi par le site résume que la série est pleine d'énergie, d'équilibre et de confiance. Pour la critique la série est un bon équilibre entre opulence artistique et série dramatique qui permet une nouvelle addition fraîche à l'univers de Ryan Murphy[21]. Sur Metacritic, la série reçoit également des critiques positives avec une note de 75/100 basée sur 27 critiques collectées[22].
Elle est ce qu'il y a eu de meilleur à la télévision en 2018 d'après Vice[23]. L'accueil dans la presse française est également très positif[24]. Télérama parle d'un « mélange de comédie débordant d’une joie contagieuse et de drame intimiste douloureux » et salue « la plus large distribution transgenre de l’histoire des séries »[25]. Le Figaro évoque une « sincérité et un humanisme émouvants »[3]. Pour le magazine Komitid, la série est « une franche réussite, émouvante, importante et extravagante »[26]. La série est décrite comme bienveillante et réaliste par la communauté voguing[27]. Dans Libération, Florian Bardou explique que malgré un scenario sans extravagance, la série rend hommage à une culture avant-gardiste qui avait été « rayée de l’histoire officielle du mouvement LGBT », et réhabilite des héros et héroïnes oubliées[28]. En revanche, Didier Lestrade critique le manque de réalisme historique des costumes et de la musique ainsi que le manque de scènes de voguing dans la première saison[29].
« Derrière les postures des séquences baroques et clinquantes à la RuPaul's Drag Race, les chorégraphies disco à la Fame, les répliques bitchy façon Feud et les costumes glitter version GLOW, Ryan Murphy montre des héros LGBTQ fragiles en quête d’amour et de sens, bien moins poseurs que les golden boys de Wall Street. Une pépite qui va égayer cet été ! »
La deuxième saison reçoit également un accueil positif sur Rotten Tomatoes, recueillant 97 % de critiques positives, avec une note moyenne de 8,25/10 sur la base de 38 critiques collectées, ce qui lui permet d'obtenir son second « Frais ». Le consensus critique établi par le site résume que la seconde saison de Pose arrive à maintenir un équilibre dans façon se mettre en scène une réalité difficile mais tout en gardant une part de glamour[31].