Province de Guercif
La province de Guercif est une subdivision à dominante rurale de la région marocaine de l'Oriental. Elle tire son nom de son chef-lieu, Guercif. Le nord de la province fait partie du Rif oriental. HistoireLa province de Guercif a été créée en 2009 – décret no 2-09-319 du [5] – par démembrement de la province de Taza[6]. GéographieLa province de Guercif, d'une superficie de 7 307 km2[7], est située au nord-est du pays, en partie dans le Rif (nord), et en partie dans l'Atlas (sud). Découpage administratifSelon le découpage administratif de [1], la province de Guercif est composée de 10 communes, dont une seule commune urbaine (ou municipalité) : Guercif, son chef-lieu. Les 9 communes rurales restantes sont rattachées à 7 caïdats, eux-mêmes rattachés à 2 cercles :
AgricultureLa principale activité agricole de la province de Guercif est l'exploitation des oliviers[8]. La superficie totale plantée en olivier s’élève à 36 500 ha avec un rendement moyen de 3,3 tonnes /ha. Au cours de la période 2010-2019, pas moins de 1 700 ha d'oliviers ont été plantés et 11 500 Ha ont été entretenus[9]. Si l'agriculture demeure encouragée par les autorités, l’exploitation intensive des terres collectives par des investisseurs privés, qui pompent les eaux souterraines pour irriguer leurs plantations, conduisent à la baisse du niveau des nappes phréatiques et à une pénurie d’eau potable dans la région[10]. Ressources naturellesDans le cadre d’une coentreprise (75 %) avec l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) agissant au nom de l’État marocain (25 %), la société britannique Predator Oil & Gas est détentrice d'une licence d’exploration de pétrole et de gaz onshore dans le nord-est du Maroc. Le bassin de Guercif couvre une superficie de 6269 km ² et s’étend sur environ 250 km à l’est du bassin du Rharb[11]. La société a estimé les ressources récupérables à 393 milliards de pieds cubes, soit environ 11 milliards de mètres cubes. Le gaz de Guercif est destiné à alimenter le marché intérieur marocain, qui dépend fortement des importations de gaz algérien et de gaz naturel liquéfié (GNL)[12]. Notes et références
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