Puits à marchesLe puits à marches est un puits à eau qui permet à l'utilisateur de descendre physiquement jusqu'au niveau de l'eau. ToponymieEn France, le puits à marches est connu sous le nom de « puits romain », sans doute en raison de la présence de marches qui caractérisaient les fontaines ou édifices romains. ConceptionLorsque les conditions le permettent, c'est-à-dire lorsque la profondeur pour atteindre la nappe d'eau n'excède pas quelques mètres, le creusement d'un puits à marches est envisageable[N 1]. En France, on trouve ce type de puits dans les régions karstiques comme les causses.
Le puits à marches se distingue du puits à eau par son accessibilité à tout utilisateur. Toutefois, le plus commun des puits à eau est le puits à margelle, où seul le récipient atteint le niveau de l'eau. L'utilisateur reste en surface à l'extérieur de la margelle. Puits à marches dans le mondeLe puits à marches les plus connus se situent en Inde, celui de Chand Baori permet d'atteindre l'eau à une profondeur de 30 m. Le puits hélicoïdal du site de Champaner-Pavagadh est également très spectaculaire. Les puits à eau de la période Nazca (Pérou) sont construits sur le même modèle. Le puits à marches est connu depuis l'âge du bronze, celui du site archéologique de Motilla del Azuer (Daimiel, Espagne) est situé à l'intérieur d'une enceinte fortifiée. Ce puits, profond de 16 m, permettait aux habitants d'Azuer d'atteindre la nappe phréatique d'une terrasse alluviale. Les puits du site archéologique de Doukki Gel (Soudan) sont situés dans les quartiers religieux de la cité antique. Le puits nord comporte un très large escalier, dont la maçonnerie est caractéristique du Kerma Classique. Les accès associés à ces puits (temples) indiquent qu'ils avaient des fonctions essentiellement cérémonielles[3].
Bibliographie
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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