À l'époque, deux portes principales permettent l'accès à la cité : la tour du Prévôt au nord et la tour du Prince-de-Galles au sud[4]. À l'ouest de la ville, en sus du Thouet qui offrait une défense naturelle, s'érigeait la porte de Chavanne (aujourd'hui détruite mais renommée la porte de Paris)[5].
Également daté du XIIIe siècle, un pont permettait de relier Thouars à Saint-Jean-de-Thouars par l'est[6]. Ce pont est fortifié au XVe siècle et complété par une tour-porte en son centre nommée la porte Maillot. Tour-à-tour appelé pont Saint-Jean puis pont-neuf, l'édifice est finalement renommé « pont des Chouans » à la suite du passage des armées vendéennes lors de la bataille de Thouars de mai 1793[6].
En plus des remparts, des fossés contribuaient aux défenses de la ville[7]. Le principal fossé, situé au sud, mesurait 25 mètres de large et 5 mètres de profondeur[8].
↑Marie-Pierre Baudry, « Les fortifications des Plantagenêt à Thouars », Civilisation médiévale, no 8, , p. 297-314 (lire en ligne, consulté le )
↑Petite histoire de Thouars : des origines au XIXe siècle, Cressé, Éditions des Régionalismes, 262 p. (ISBN9782824056593), p. 69
↑ a et bService de l'architecture et des patrimoines de la ville de Thouars, « Le pont des Chouans », sur ville-thouars.fr (consulté le ).
↑Catherine Vacher, « Thouars (Deux-Sèvres). Square Roosevelt et place Flandres-Dunkerque », Archéologie médiévale, no 48, , p. 320 (lire en ligne, consulté le )