Cette voie de communication était autrefois la rue de la Cristallerie[3], nommée ainsi d'après la Cristallerie de Pantin, fondée en 1851 par E.S. Monot et transférée en 1855 au 84 rue de Paris[4].
Elle est classée dans la voirie communale et alignée en 1878[5], puis prolongée en 1888[6].
Collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie, à l'architecture notable[7].
Au no 5, se trouvait un terrain agricole qui fut acquis par mademoiselle Roland-Gosselin, de l'Œuvre de Sainte-Geneviève, afin de bâtir une école[8]. L'école des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul et de Sainte-Marie, construite en 1885-1886, scolarisait deux-cents jeunes filles[9]. En 1903, lors de l'expulsion des congrégations, sa réouverture fut refusée par Émile Combes, ministre de l'Intérieur, avec la menace de peines de prison[10]. Elle put néanmoins rouvrir en 1904 et demeura active jusque dans les années 2010.
Notes et références
↑Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis: un nom, une rue, une histoire, Editions de l'Atelier, (ISBN978-2-7082-3730-8, lire en ligne)
↑Seine (Department) Conseil général, Memoirs de M. le préfet de la Seine et de M. le préfet de police, et procès-verbaux des délibérations, (lire en ligne)
↑Seine (France) Conseil général, Mémoires de M. le préfet de la Seine & de M. le préfet de police et procès-verbaux des délibérations, Imprimerie municipale, (lire en ligne)
↑Justine Bourgeois, Mouna Deghali, Sarah Piacentino, « Collège Irène-et-Frédéric-Joliot-Curie », sur Atlas de l'architecture et du patrimoine, (consulté le )
↑Office central des Œuvres de bienfaisance (Paris France), Paris charitable et prévoyant: tableau des œuvres et institutions du département de la Seine, E. Plon, Nourrit et cie, (lire en ligne)
↑Groupe Bayard Auteur du texte, « La Croix », sur Gallica, (consulté le )