Rue Noémie-Dessalles
La rue Noémie-Dessalles (en occitan : carrièra Noémie Dessalles) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Situation et accèsDescriptionLa rue Noémie-Dessalles est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier de Marengo, dans le secteur 4 - Est. La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la rue de Périole vers la rue Saint-Louis, puis à double-sens à partir de la rue Saint-Louis. Elle appartient à une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable sur toute sa longueur. Voies rencontréesLe rue Noémie-Dessalles rencontre les voies suivantes, du sud au nord (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
OdonymieLa rue est nommée d'après Noémie Dessalles : elle était la fille de Jean Dessalles, propriétaire du château de Caumont (emplacement de l'actuel no 43-45 rue de Caumont), et l'épouse de Paul Blaja. Leur fils, Prosper Blaja, est l'auteur du lotissement dont la rue Noémie-Dessalles forme l'axe principal[1]. Il avait proposé d'attribuer à la rue le nom du Maréchal-Foch – comme on avait choisi celui de Maréchal-Gallieni, Maréchal-Lyautey et Maréchal-Pétain (actuelle rue Frédéric-Petit) aux rues voisines –, mais il fut finalement donné à une avenue du lotissement Gril, au nord du quartier de Rangueil[2]. HistoireL'urbanisation de la colline du Calvinet commence dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle se concentre d'abord autour du nouveau quartier de Marengo, créé entre 1858 et 1870[3], et prolongé au nord par le quartier des Champs-Élysées, aménagé entre 1860 et 1890 autour de la rue du même nom[4]. Plus au nord, le sud du nouveau quartier du faubourg Bonnefoy se développe à la même époque, à partir de 1865. Le plateau de Jolimont, entre le chemin de Périole (actuelle rue de Périole) et le chemin des Redoutes (actuelles rues Bernard-Ortet et des Redoutes) n'est pas encore touché par la croissance urbaine toulousaine[5]. En 1920, Prosper Blaja décide de la création d'un lotissement sur des terrains qui lui appartiennent. La famille Blaja possède effectivement de vastes terrains sur le versant de la colline du Calvinet : le père de Prosper, Paul Blaja, et sa mère, Noémie Dessalles, avaient déjà loti des terrains au sud du quartier de Marengo (actuelle rue Blaja)[6]. Le nouveau lotissement s'organise autour de plusieurs voies : la rue Saint-Louis et la rue Jolimont, prolongées au-delà de la rue de Périole en 1920[7], la rue Bellevue (actuelle rue Noémie-Dessalles) tracée en 1923[8], la rue du Général-Taupin prolongée en 1926[9], la rue Maréchal-Pétain (actuelle rue Frédéric-Petit) tracée en 1929[10], la rue des Cinq-Frères (actuelle rue Jean-Favier) en 1930[11], la rue Maréchal-Gallieni en 1932[12] et enfin la rue Maréchal-Lyautey en 1935[13]. Les premières maisons sont élevées dans le deuxième quart du XXe siècle (actuels no 1, 3, 9, 21, 23 et 29 ; no 16 à 22). Patrimoine et lieux d'intérêt
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Article connexeLiens externes
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