Rue René-Peigné
La rue René-Peigné est une voie publique de Nantes, en France. Situation et accèsSituée dans le quartier Île de Nantes, longue d'environ 200 m, elle débute sur le Boulevard Benoni-Goullin (au niveau du débouché sur le Boulevard Victor-Hugo) à la rue René-Mouchotte. Elle croise la rue Maurice-Daniel et la rue de la Prairie-d'Aval. La rue René-Peigné est bitumée et ouverte à la circulation automobile. Origine du nomElle rend hommage à René Peigné, officier d'artillerie puis d'aviation né à Nantes en 1883. Il fut abattu le lors d'une mission aérienne au-dessus de Bouvignes-sur-Meuse en Belgique. Dans le civil, il était directeur des Glacières de Nantes[1]. HistoriqueCette voie apparaît dans la « nomenclature des rues de Nantes » de 1818[2]. Elle relie le « quai de la Brasserie », ancien quai de Nantes longeait la boire des Récollets, entre l'extrémité sud du pont des Récollets et la rue de la Prairie-d'Aval[2],[coord 1],[Note 1]. Après la promulgation de la loi Guizot, la municipalité nantaise est tenue d'ouvrir une école municipale, mutuelle et gratuite pour les garçons. Elle choisit de le faire à l'écart du centre-ville, « rue Petit-Pierre », en fait à l'extrémité sud de la rue de la Prairie-d'Aval[coord 2], dans des bâtiments loués par la ville[3]. Cette école, qui peut accueillir 200 élèves, est transférée en 1869 dans la toute nouvelle école communale Beauséjour (dans la rue du même nom, devenue depuis rue Alexandre-Fourny)[4]. Le , une école communale de fille (dite « école Prairie-d'Aval », « école des Ponts » ou « école Petit-Pierre ») occupe les locaux à son tour. En 1874, elle accueille 240 élèves réparties dans 4 classes[5]. À la fin des années 1870, le percement du boulevard Victor-Hugo est envisagé. La création de cette voie est réalisée entre 1880 et 1885, après le comblement de la boire des Récollets. La rue de la Prairie-d'Aval est légèrement amputée sur sa partie nord. En revanche, elle s'étend au sud-est, la création du boulevard s'accompagnant de celle d'une nouvelle voie dans le prolongement de la rue de la Prairie-d'Amont, et qui rejoint l'extrémité sud de la rue de la Prairie-d'Aval, qui forme désormais un « L ». La rue dessert[2], à son extrémité nord-ouest, la cour de la gare de Nantes-Legé après la création de celle-ci en 1892. Vétuste, l'école des filles est reconstruite en 1908. En 1914, ses 8 classes accueillent 400 élèves[6]. Le quartier est frappé par les bombardements alliés lors de la Seconde Guerre mondiale. L'école est détruite[7]. Elle a reçu sa dénomination après délibération du conseil municipal du [8] et constituait auparavant le premier et plus ancien tronçon de la rue de la Prairie-d'Aval[Note 2]. Après la guerre, le quartier est remodelé : la partie sud-est de la rue est prolongée vers l'ouest. La partie nord, qui historiquement prend son nom actuel « rue René-Peigné » et est également prolongée d'une soixantaine de mètres vers le sud sur le site de l'ancienne école, tandis que son tronçon sud-est garde la dénomination de « rue de la Prairie-d'Aval »[9], tandis que la partie sud, perpendiculaire à l'ancienne voie, garde le nom de « rue de la Prairie-d'Aval ». Bâtiments remarquables et lieux de mémoireNotesRéférences
Sources
Voir aussiBibliographie
Coordonnées des lieux mentionnés
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