La commune de Saint-Pierre-de-Soucy est située dans le val Coisin et s'étend sur 9,9 km2, entre 256 mètres et 811 mètres d'altitude dans le val Coisin.
Au , Saint-Pierre-de-Soucy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chambéry, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), zones agricoles hétérogènes (47,5 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Dans les documents médiévaux, Saint-Pierre-de-Soucy est mentionnée sous les formes suivantes de Saulciaco (nom de personne, XIe siècle dans le Cartulaire de Maurienne), Ecclesia Sancti Petri de Salziaco (1157)[6], Ecclesia Sancti Petri de Sauciaco (1191), Curatos de Sociaco (XIVe siècle), Sancti Petri de Souciaco (1358, 1414, 1488) et Saint-Pierre-de-Soulcy (1729)[7],[8]. Claude-Antoine Ducis, dans son Questions archéologiques et historiques sur les Alpes de Savoie... (1871), en parlant d'une inscription trouvée sur la commune, « On lit cette inscription à Saint-Pierre-de-Saulcy, qu'on prononce vulgairement Soucy »[9]. Dans les premiers temps de l'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, la commune devient Les Rocs[8],[10].
Le toponyme de Saint-Pierre-de-Soucy est constitué du nom de l'apôtre Paul de Tarse, patron de la paroisse[11], associé à Soucy[7],[12]. L'origine du mot Soucy n'est pas défini. L'abbé Gros propose dans un premier temps comme forme ancienne Salziacum ou Salciacum. Toutefois, il souligne que Salciacum aurait pu dériver soit de Salatiacum, le domaine d'un Salacius, soit de Salisiacum, le domaine d'un Salisius[7]. Enfin, il propose, comme pour la ville italienne de Salizano (Salisano), pour origine Celsiacum, le domaine de Celsius[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].
En 2022, la commune comptait 423 habitants[Note 3], en évolution de −4,94 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[18],[19].
L'église Saint-Pierre, reconstruite au XIXe siècle séparée du clocher en raison de son emprise au sol plus importante qui aurait coupé le chemin[21].
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Association de l'Histoire en Cœur de Savoie, 1000 ans d'histoire en Cœur de Savoie, Neva Éditions, , 1027 p. (ISBN2-3505-5281-0 et 978-2-35055-281-1, OCLC1202710836), « Saint-Pierre-de-Soucy », p. 872-887
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno, André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes : Aix-les-Bains et ses environs - Les Bauges - La Chartreuse - La Combe de Savoie - Montmélian (vol. 2), Roanne, Éditions Horvath, , 463 p. (ISBN978-2-7171-0310-6), p. 326 et suivantes.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 28211..
↑Claude-Antoine Ducis, Questions archéologiques et historiques sur les Alpes de Savoie entre le Lac Léman et le Mont Genèvre, 1871, p. 214 (lire en ligne).
↑Henry Suter, « Chambre », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
↑François de Lannoy, « Le « registre paroissial » de Givry (Saône-et-Loire), témoin des ravages de la peste noire (1348) », Moyen Âge, no 131, novembre-décembre 2022, janvier 2023, p. 84 (ISSN1276-4159).
↑Michèle Brocard (ill. Edmond Brocard), Les châteaux de Savoie, Yens-sur-Morges, Éditions Cabédita, coll. « Sites et Villages », , 328 p. (ISBN978-2-88295-142-7), p. 280-281.